emily fawkes

« Les filles c'est comme ça, même si elles sont plutôt moches, même si elles sont plutôt connes, chaque fois qu'elles font quelque chose de chouette on tombe à moitié amoureux d'elles.  »
(c) crédit ~ /blablabla.tumblr.com
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prénom nom ~ emily fawkes. âge ~ vingt trois ans. date et lieu de naissance ~ le dix-juillet dans une petite ville au nord de Seattle. origines/nationalité ~ américaine. sexualité ~ hétérosexuelle. statut civique ~ célibataire. statut familial ~ fille unique - élevée par son père. métier/études ~ professeur des écoles. caractère ~ naturelle, passionnée, maladroite, simple, rancunière, généreuse, patiente, curieuse, râleuse, indépendante, parfois masculine, romantique, optimiste. groupe ~ ELLE à table..

depuis quand es-tu à seattle et que penses-tu de cette ville ~ j'avais à peine vingt, tout juste le diplôme, quand mon père m'a lancé d'une façon presque théâtrale qu'il était temps que je fasse ma vie ailleurs. Seattle était la grande ville la plus proche. j'ai jamais eu le courage de partir trop loin, alors dans un sens, c'était idéal. la ville est belle, vivante, très différente de tout ce que j'ai toujours connu, et parfois, je m'y sent perdue. c'est pas vraiment chez moi, pas vraiment nul part non plus. est-ce que tu comptes rester toute ta vie à seattle, pourquoi ~ oui, surement. la ville est grande, pleine d'opportunités. et qui sait, Seattle cache peut-être la personne qui me donnerait une vraie raison de rester. un chien par exemple. ouais, un chien. quel est ton endroit préféré à seattle ? ~ l'école maternelle, ou peut-être plutôt le café en bas de chez moi. parce que c'est vivant, que les gens y rient, parlent fort. c'est agréable. qu'as-tu vécu de plus fou dans cette ville ? ~ mon premier jour de travail ? j'étais en retard, déjà. en fait, je suis rarement à l'heure, mais ce jour là, j'avais pas réussis à me lever. j'avais pas non plus réussis à faire fonctionner la machine à café sans qu'elle ne rende l'âme. et puis, le talon de ma chaussure qui casse au moment où je rentre dans le bus, je vous jure, j'ai finis ma journée en chaussettes. c'était ridicule, terriblement même. fou à ma petite manière.

emily elle est jamais à l'heure ☆ elle est pas du matin, mais pas du soir non plus ☆ ses cheveux sentent la lavande ☆ elle aime les livres, surtout les classiques ☆ elle adore faire les courses, et peux passer plusieurs heures dans les rayons d'un supermarché ☆ elle rit, souvent même, sans forcément de raison ☆ elle parle beaucoup quand elle est mal à l'aise et déteste les silences ☆ elle aime les films, surtout ceux en noir et blanc ☆ son père est mécanicien, alors à sa manière, elle se débrouille ☆ elle aime les enfants. surtout ceux des autres ☆ elle fait confiance trop vite et tombe amoureuse de n'importe qui. surtout de ceux dont faudrait pas ☆ elle a un poisson rouge, ouais ouais, avec lequel elle partage tout ou presque ☆ elle aime danser en jogging dans son appart', planquée derrière les rideaux ☆ elle dit tenir l'alcool. vite fait quoi ☆ elle fume parfois, mais seulement quand elle n'arrive plus à contrôler la situation ☆ quand on lui demande, elle répond que sa mère ne lui a jamais manqué. dans le fond, elle se trompe surement un peu ☆ elle déteste le noir, et dort toujours les fenêtres ouvertes.



01 - Je pousse un soupir, puis un autre. Délicatement, ma main s'empare de l'épaisse barre de fer. c'est froid, presque trop, et mon corps est parcourut d'un frisson. L'homme derrière la grille me fixe, l'air froid, au milieu d'un monde bien trop gris. C'est triste, et l'espace d'un instant, je rêve de faire demi-tour, balancer ces putains d'escarpins qui me lassèrent la cheville, courir jusqu'à plus savoir respirer, rire aux éclats. Je cours souvent. Dans l'allée devant chez moi, je cours le plus vite possible, et je tiens jamais très longtemps. Je cours jusqu'à ce que mes pieds touchent plus le sol. Je vole, je vous le jure. Je vole et puis d'un coup, je m’effondre. bam. je respire plus, j'ai la peau qui tremble. et c'est fou comme ça fait du bien. comme cette douleur peut être enivrante. Marée violente. Je maudis les escarpins. Je maudis cette voiture qui se gare devant moi et dont la vitre s'abaisse. hé bébé, on te dépose ? Je dresse mon index avec fierté. Allez vous faire voir, toi et ta caisse pourrie. Et puis finalement, ma main se détache du portail du l'école, et je grimpe à l'arrière de la voiture. Je quitte mon monde, le seul que je connais vraiment. Ca fait rire les gens, ma vie décousue, faites de rien, un brin bancale. Mon père se désole de la chambre de bonne au dessus de l'école primaire qui me sert d'appartement. C'est petit, et j'ai jamais trop su rentabiliser l'espace. pire, j'ai jamais été capable d'ordonner quoi que ce soit. Tant pis. Derrière le volant, l'homme éclate d'un rire grave quand mon poing viens percuter son épaule. Putain Jaimie, les gamins de maternelle sont plus drôles que toi. Il rit. Comme un gamin, il rit aux éclats et tourne le rétroviseur de la vieille Volkswagen dans ma direction. C'est mon tour de sourire. Parce que j'aime sa façon de rire, et sa façon de me regarder. J'aime aussi la façon qu'à la jeune femme installée a ses côtés de me regarder. Elle est belle, d'une drôle de blondeur. Elle est pâle, tellement que je me retiens de lui demander si elle est malade. Jolie poupée, qui du coin de l'oeil m'assassine. Peut-être parce qu'il doit pas beaucoup rire comme ça avec elle, ou simplement qu'elle aime pas les gens heureux. ca m'étonnerait même pas. Un sourire pourrait abîmer sa peau. Princesse d'une drôle de perfection, à laquelle je ne fais finalement plus attention, sortant de mon sac un tee-shirt qui m'évitera de passer pour une idiote au milieu de ces inconnues en robe de soirée. Je me retrouve en soutif dans la voiture, et je le vois bien, le coup d'oeil que Jaimie me lance avant de resserrer ses doigts autour de ceux de la nouvelle femme de sa vie. il tombe amoureux de n'importe qui. Surtout des blondes. Celle là, elle lâche un soupir. Je sais bien ce qu'elle pense. Que je suis une bonne à rien, une prof trop payée qui manifeste pour que dalle, une fausse révoltée persuadée qu'elle pourra changer le monde. Elle a pas tord. Je changerais le monde. Ces visages d'enfants qui chaque jours débarquent dans ma classe en riant, qui se chamaillent et finalement pleurent toutes leurs larmes, eux, ils changeront le monde. Parce qu'ils sont d'une force, je vous promets. Avoir été là, un jour dans leurs vies, ça sera ma manière a moi d'avancer. Another brick in the wall. C'est pas moi qui l'ai dis. Moi aujourd'hui, j'ai vingt-trois ans, des amis qui se marient, et des escarpins que je sors que pour les grandes occasions. Je vous jure, je maudis les escarpins.

02 - Allongée sur le lit, une cigarette calée entre les lèvres, je regarde le plafond. J'avais jamais fais attention qu'il était constitué d'autant de nuances de blanc. c'est fascinant. La pièce est étroite, juste assez grande pour y faire tenir un matelas et quelques bouquins. Pas grand chose. Juste une fenêtre entre ouverte pour laisser s'échapper la fumée. Je suis incapable de dire si il fait chaud ou froid. Alors la porte de l'appartement grince, et apparait dans l'entre-baillement un type à moitié nu. En fait, il est même totalement nu, et sans aucune gène, il vient s'installer sur le matelas, saisissant ma cigarette entre deux doigts. Je laisse tomber ma tête contre les coussins. Ce type, je m'efforce de pas en tomber amoureuse. Parce que je tombe amoureuse comme d'autres tombent dans les escaliers. Un inconnu qui décrète que je vaut la peine de partager son temps, et me voilà persuadée qu'il deviendra l'homme de ma vie. Foutaise. Ils finissent tous par partir. Celui là le premier. il part, il revient. Un vrai connard, marié en prime. Va falloir que tu change d'appart' Em. Ras le bol de me balader à poil dans le couloir pour aller aux chiottes. Et depuis quand on te demande ton avis. La tête légèrement inclinée, je le fixe un moment avant de me redresser pour attraper une nouvelle cigarette dans le paquet qui traine solitaire sur le sol. Personne t'oblige à rester. Le regard baissé, le glisse le bâton de nicotine entre mes lèvres. Moi je l'oblige pas a venir frapper à ma porte en pleine nuit. Je l'oblige pas non plus à aller aux chiottes chez moi. C'est pas ma faute si ton mariage est un échec. personne te force à sauter des nanas plus jeunes que toi. Alors si il fut un temps où il a été l'homme de ma vie (comme tant d'autres), maintenant, c'est juste un type qui baise bien. Un poète maudit, paumé débraillé, épave a ramasser. Et au milieu de ma vie où les seuls êtres humains que je fréquente ont un maximum de sept ans, parfois, c'est une bouffée d'être frais. Un truc qui change. Un nouveau bouquin. une histoire bancale qu'on aime bien relire. Un temps. Alors je me lève, et j'enfile un tee-shirt, parce que finalement, il fait froid. Je vais promener le chien. Devant la porte, l'animal s'agite, animée par une joie qui me dépasse. Il est moche, pas bien grand, mais si il existe un prince charmant, alors sans hésitation, il est poilu, bave sur mon lit, et choisit l'arbre sur lequel il va pisser avec la minutie d'un psychopathe. Drôle de Roméo auquel je m'empresse d'attacher la laisse à son collier, avant de remonter le col de ma parka et refermer la porte derrière moi. Y aura surement plus personne chez moi quand je reviendrais. On finit par s'habituer.

03 - Je ramasse les derniers dessins. Éparpillés sur les tables, noyés sous des tonnes de crayons feutres, les dessins tentent de survivre. Ou peut être vivre tout court. Je souris. C'est plein de couleurs, de formes délirantes que je glisse sur mon bureau. Demain, je m'empresseras de rendre chaque oeuvre a son propriétaire. Voilà comment je la rêvais ma vie quand j'étais enfant. J'ai toujours regretté l'absence d'autres enfants. Des gens avec qui jouer. Mon enfance a été belle, bercée par un père aimant qui aurait surement tout donner pour moi. Mais il a jamais été doué pour jouer à la poupée. Il a jamais non plus compris pourquoi j'aimais les chevaux, mais uniquement les blancs. Alors je m'étais fais la promesse qu'un jour, moi, j'aurais des enfants. Tout un tas d'enfants. Les dessins entre les doigts, des gamins, j'en ai deux dizaine, et ça m'amuse. Je suis Emily, celle a qui les parents prennent le temps de dire bonjour le matin, et pour qui certains enfants pleurent quand vient le soir. Je souris en m'emparant de ma veste encore accrochée au porte manteau. Le chien m'attend à la maison. En plus ce soir, y a les experts a la télé. Palpitant, terriblement même. Sur mon épaule, je glisse mon sac et m'empare à la va vite des clés de chez moi laissée un peu plus tot sur le bureau. Faudra que j'appelle mon père aussi. La lumière du couloir s'allume plus, et je suis pas sûre d'avoir envie de la réparer. Derrière moi, la porte se referme, et le froid s'engouffre dans ma veste. J'aime bien le vent. Et la tête baissée pour m'en protéger, j'avance jusqu'à rencontrer sur ma route une petite princesse au visage porcelaine. Assise sur la balancoire de l'école, elle agite ses petites jambes en vain. Ton papa n'est pas venu te chercher Jody ? Elle me sourit et hausse les épaules, agitant de plus belle ses jambes trop courtes pour la faire voler. Mince. Je m'aprête à sortir mon téléphone pour prevenir la direction, quand la silhouette pressé d'un homme se dessine puis se rapproche. Il ressemble pas vraiment à la petite, mais à en juger par les étoiles qui se dessinent dans ses yeux, elle le reconnait immédiatement. Vous êtes le père de Jody ? Il me fait signe que oui. Ou non. Il a l'air assuré tout en semblant perdu. Personnage étrange. Oui. Enfin, non. Je suis .. son tuteur. Je viens la chercher.La petite fille est descendu de sa balancoire et sourit patiemment alors que j'hausse les sourcils. Un peu surprise. Drôle de jeune homme qui débarque dans la cours de l'école, je lui fais signe de me suivre à l'intérieur, juste un instant. Drôle de jeune homme qui déboule dans ma vie.

prénom/pseudo ~ v. âge ~ 22. pays ~ france. fréquence de connexion ~ tous les jours, ou presque. avis sur le forum ~ wow ? arrivé ici par ~ téléportation, ouais ouais. scénario ou pi ~ scénario  . avatar ~ astrid bergès-frisbey. code à remplir ~

Code:

[b]astrid bergès-frisbey[/b] ~ emily fawkes.

astrid mon amour bordel comment je t'aime déjà toi en plus ce scénario, MONDIEU bienvenue ici

Ce sera avec grand plaisir. J'aime tellement ce scénario, puis astrid est tellement magnifique, on ne peut rien lui refuser.  

ah emilyyy je l'attendais celle là
bienvenue parmi nous ma belle, astrid est un trop bon choix

haaaan astrid  bienvenue parmi nous  

astrid omggggggggggg    
bienvenueici, bonne chance pour ta fiche, et garde-moi un beau lien   

L'avatar est comme tellement, mais alors tellement sublime  
Mais avec Astrid quoi, c'est du gâteau d'être canon!

Excellent choix de scénario, c'est pas comme si j'avais pas lorgner dessus, j'aime beaucoup ce que tu as écris jusqu'à maintenant et il me tarde de lire la suite!