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if you say you want me to stay, i'll change my mind.
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Emrys Swatherston
☆ DATE D’ARRIVÉE : 27/10/2013
☆ MESSAGES : 171
☆ AVATAR : louis tomlinson, the hottest one.
☆ CRÉDITS : jacage.
☆ PSEUDO : anaëlle.
~ SEATTLE NEWS. ☆ DISPONIBILITÉS : (0/3) libre. ☆ DOMICILE : sous les ponts comme le clochard que je suis. ☆ RELATIONS :
Sujet: if you say you want me to stay, i'll change my mind. Mer 6 Nov - 20:31
so if you say you want me to stay, i'll change my mind. (featuring emraël)
J’ignorais quelle heure il était précisément mais c’est avec un énorme mal de crane et une difficulté certaine que j’ouvris les paupières. Dehors, le soleil ne semblait pas encore totalement levé, mais un liserai de lumière était visible à travers la fente des volets encore fermés. Etrangement, j’avais l’impression que mes pieds pesaient aussi lourd que ma tête, et, comme pour m’en assurer, je me penchai péniblement vers l’avant après m’être redressé sur le lit. J’aurais dû me douter que ce poids mort qui m’empêchait de bouger ne serait-ce qu’un doigt de pied n’était autre que Maël. A ses côtés – ou plutôt, étalé sur lui – venait s’ajouter Alek dont la position était digne d’un contorsionniste... et encore. Bref. J’étais bien conscient que lorsqu’on se retrouvait tous les trois dans le même lit – alors qu’il n’y avait techniquement pas la place nécessaire – c’était que nous avions mal fini la soirée. Il fallait dire qu’une soirée avec nous trois avait toujours tendance à mal se terminer. Mes souvenirs d’hier soir était pire que brouillés, mais pour être honnête, je ne cherchais pas à me souvenir de quoi que ce soit. Machinalement, je laissai échapper un soupir, puis poussai Maël de l’autre côté du lit, en essayant par la même occasion de m’en dépêtrer. Une fois que je fus assis sur le bord du matelas, je passai à tâtons ma main sur la table de chevet, rencontrant un ou deux pétards au passage qui roulèrent jusqu’au sol. D’un doigt, je tapotai la surface de mon portable que je connaissais par cœur et regardai l’heure : 8h52. Il était rare que je sois déjà réveillé à cette heure-ci, surtout les lendemains de soirées. Pourtant, contre toute attente, je n’avais aucune envie de me rendormir maintenant. D’une main, j’attrapai mon pantalon de jogging qui trainait par-terre – rpz moi, le mec le plus ordonné et organisé du monde – et l’enfilai par-dessus mon boxer avant de quitter la chambre – non sans manquer de trébucher plusieurs fois sur je-ne-savais-trop-quoi qui trainait là. Par chance, j’aurais pu ramener un tractopelle dans la chambre que les deux autres n’auraient rien remarqué, étant donné leur sommeil de plomb. Discrètement – du moins, tout aussi discrètement que je le pouvais – je descendis les escaliers afin de me rendre jusqu’à la cuisine d’où j’entendais du bruit, signe que l’un de mes colocs était déjà debout. Un sourire sur les lèvres en guise de bonjour, je pénétrai dans la pièce. Raphaël était attablé et semblait se régaler de son petit déjeuner personnalisé, à savoir une tartine de pain recouverte de Nutella et de confiture – oui, les deux – puis trempé dans un grand bol de café ou de chocolat chaud, je ne savais pas trop, mais dans tous les cas, ça ne semblait pas franchement appétissant. Après avoir ébouriffé les cheveux de Rapahaël d’un coup de main – je crois que c’était devenu une habitude – je me contentai de foncer vers le frigo pour en sortir la brique de lait encore à moitié pleine. Tim n’est pas là ? demandai-je par simple curiosité. En général, ces deux-là étaient toujours les premiers debout. Il fallait croire que Timothy et moi avions inversé les rôles ce matin. Et pour être honnête, je n’étais pas mécontent. D’ailleurs, peut-être bien que si Timmy avait été à la place de Raphaël, la première chose à laquelle j’aurais pensé n’aurait pas été « putain je suis même pas coiffé je dois ressembler à une autruche qui vient de se faire courser sur plus de 6218379189 kilomètres, c’est la honte ». Pourtant, je n’étais pas du genre à avoir honte de quoi que ce soit, et encore moins d’être décoiffé en sortant du lit. Enfin bref. Avec le même automatisme dont j’avais fait preuve pour me rendre jusqu’au frigo, je me dirigeai vers le placard, empoignai un bol et un paquet de céréales, et allai déposer le tout sur le plan de travail. Par la suite, je m’asseyais en tailleur sur ce dernier – bah quoi ? YOLO. L’air un brin dans les vapes, j’écoutais tout de même avec attention la réponse qu’allait me donner Raphaël, mais dès que j’enfournai une cuillère de céréales dans ma bouche, je n’entendais plus rien. Bah oui, les céréales, ça croustiiiiiille. Fait chier. CRIC CRAC CROC. Ok, j’allais pas y arriver à ce rythme. Si tu as l’intention de me parler, peut-être que t’aurais intérêt à faire des mimes, le prévins-je la bouche encore pleine. Je pris le temps d’avaler avant de reprendre la parole. T’es tombé du lit ce matin ou quoi ? Non pas que je n’avais pas l’habitude de le voir debout à cette heure, mais hier soir, nous avions eu une soirée plutôt mouvementée. J’ignorais toutefois à quelle heure Raphaël était rentré.
Sujet: Re: if you say you want me to stay, i'll change my mind. Sam 16 Nov - 11:02
so if you say you want me to stay, i'll change my mind. (featuring emraël)
Les rayons du soleil filtraient à travers les carreaux de ma fenêtre et me réveillèrent progressivement, comme chaque matin pour ainsi dire. Je trouvais que c'était une manière douce de commencer la journée. Pas de sonnerie stridente pour me vriller le cerveau, me foutre une migraine et m'énerver jusqu'à ce que je me recouche, pas de grasse matinée non plus, juste un réveil fixe et naturel. Et ça m'allait parfaitement. Je n'avais nullement besoin de dormir jusqu'à midi comme aimaient souvent le faire mes colocataires après des grosses soirées comme celle que nous avions eu la veille. Je pouvais être fatigué sur le moment, je n'aimais pas perdre de précieuses heures de ma nouvelle journée. Et puis j'étais rentré plus tôt que les autres, comme souvent d'ailleurs. Les soirées comme ça avaient beau m'amuser, j'en avais ma claque. Voir Emrys se déchirer la gueule et flirter avec tout le beau monde, moi j'aimais pas ça. Je comprenais pas leur délire avec Maël et Alek. Je voyais pas l'intérêt de se mettre minable, juste pour "déconner". YOLO. Ouais, c'est ce qu'on dit. Mais Maël et Alek ils font ce qu'ils veulent, mais pas Emrys. Lui il a pas le droit de jouer à ce jeu-là, et me demandez pas pourquoi. Il avait pas le droit, c'est tout. Bref, je me redressais sur mon lit, me massais les yeux pour mieux me réveiller, m'étirais un coup puis me levais pour de bon, allant fermer entrouvrir la fenêtre pour laisser passer l'air et le soleil. J'avais vraiment un petit rituel le matin. Une vraie mamie. J'allais ensuite observer les dégâts dans le miroir, résultats : une mine de six-pieds de long, les valises sous les yeux et ma crinière en bataille, mais ça ne changeait pas vraiment de d'habitude. Je descendais ensuite jusqu'à la cuisine pour me préparer mon petit déjeuné habituel : tartines nutella-confiture. Faîtes pas cette tête-là c'est délicieux vous savez pas ce qui est bon. Bref, je trempais le tout dans un bon bol de chocolat chaud préalablement fait au micro-onde et me voilà heureux, prêt pour une nouvelle journée de folie. Et puis j'avais besoin de ce calme le matin. C'était aussi ça qui me poussais à me lever plus tôt que les autres. Un peu de repos, de solitude, enfin. Quoique pour la solitude, ce sera pas pour aujourd'hui... Tim n’est pas là ? Je relevais la tête, dévisageant mon interlocuteur. Emrys. J'avoue que comme lui, je m'étais plutôt attendu à voir Tim, aka le mec qui aime se lever tôt comme moi. Mais apparemment il n'en avait pas eu le courage ce matin et je me retrouvais donc seul avec mon ami Emrys. J'étais légèrement vexé que ce soient les premières paroles qu'il m'adresse mais j'avais l'habitude avec lui. Pas vraiment un sentimental. Et puis ses épis sur la tête me faisaient bien marrer il fallait l'avouer. Pour toute réponse je haussais les épaules. Il était peut être levé Tim, mais en tout cas je ne l'avais pas vu. Je tâchais donc d'ignorer mon ami contre qui j'avais encore de la rancœur à propos de la veille, mais ça finissait toujours par passer. Après tout j'étais pas son père, j'avais rien à dire sur son comportement. Nous étions juste amis. Oui c'est ça, seulement des amis. Je l'ai pas vu c'matin. J'pense qu'il dort encore, la soirée d'hier était plutôt... mouvementée. J'eus un rictus légèrement sarcastique, mais j'ignorais pourquoi. En tout cas j'avoue que j'm'attendais pas à te voir levé si tôt ! Je l'entendis alors commencer ses céréales qui faisaient un bruit de marteau-piqueur et je me doutais qu'il ne m'écoutait plus. C'était comme ça avec Emrys, fallait pas chercher plus loin. Un original, qui préfère prendre son petit déj' assit sur le plan de travail de la cuisine plutôt que sur une chaise. Trop ordinaire pour lui vous comprenez. Si tu as l’intention de me parler, peut-être que t’aurais intérêt à faire des mimes. Je souris légèrement, tout en poussant un petit soupire. J'étais pas d'une humeur super ce matin. T’es tombé du lit ce matin ou quoi ? Je relevais la tête vers lui, le dévisageant. Si tu te levais plus tôt le matin tu remarquerais que c'est une heure "normale" pour moi. Mon ton avait probablement été plus brusque que je ne l'avais imaginé. Mais bon, tant pis, j'étais trop fatigué pour mettre les formes. C'est plutôt à toi qu'il faudrait poser la question, dis-je en enfournant une nouvelle bouchée de tartine et en haussant un sourcil. Il était vraiment rare de le voir levé sitôt, et j'avoue que même si une partie de moi lui en voulait toujours pour une obscure raison, j'étais tout de même content de l'avoir pour moi seul l'espace de quelques instants. C'était plutôt rare en fait. On était toujours en groupe, du moins je le voyais toujours flanqué de Maël et Alek. Tim, c'était celui que je voyais le plus souvent "seul". Normal vous me direz, on a passé pas mal de temps ensemble au collège. Mais bon, c'est pas mal aussi de passer du temps avec les autres.
Emrys Swatherston
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Sujet: Re: if you say you want me to stay, i'll change my mind. Dim 1 Déc - 17:31
so if you say you want me to stay, i'll change my mind. (featuring emraël)
Aucun son n’était perceptible depuis la chambre, tant et si bien que je me demandais si quelqu’un s’était levé avant moi ou non. D’ordinaire, Raphaël et Timothy l’étaient. Ils étaient beaucoup plus courageux que nous – plus que moi en tout cas, moi qui avait l’habitude de trainer au lit jusqu’en début d’après-midi parfois. J’ignorais pour quelle raison, aujourd’hui, j’étais incapable de dormir. Le sommeil était déjà loin, et je pensais en mon for intérieur que je ferais mieux de me lever plutôt que de chercher à le rattraper en vain. Par chance, je ne me sentais même pas fatigué. J’étais donc descendu au rez-de-chaussée afin de manger un morceau, et, à peine avais-je mis un pied dans la cuisine que je ne manquai pas de repérer Raphaël qui dégustait son petit-déjeuner, seul. Bêtement, un sourire niais à souhait vint étirer mes lèvres sans même que je m’en aperçoive. Peut-être valait-il mieux que je ne m’en rende pas compte d’ailleurs, puisque c’était ce même genre de sourire niais dont je me moquais lorsque je le voyais affiché sur le visage de quelqu’un d’autre. C’est vrai, je n’étais pas un grand romantique, et cela avait le don de m’irriter d’être spectateur de l’amour des autres. Mais lorsqu’il s’agissait de mes propres sourires béats, j’étais bien trop de mauvaise foi pour l’admettre… et même bien trop aveugle pour le remarquer, simplement. Pour être honnête, je savais être aveugle quand j’en avais envie, ce qui me poussait inconsciemment à être aveugle par rapport à pas mal de choses. J’imagine que cela faisait partie de mes nombreux défauts. Défauts que je cultivais inlassablement sans même m’en rendre compte, tant et si bien j’aurais pu remarquer les incessants regards à la fois insistants et désapprobateurs que m’avais lancé Raphaël tout au long de la soirée de la veille, si seulement je ne m’étais pas amusé à jouer les autruches. Quoi qu’il en soit, ce matin, j’étais bien trop dans le brouillard pour me remémorer quoi que ce soit. Peu m’importait, toutefois. J’étais juste content de voir Raphaël ce matin bien que mes premières paroles n’en soient pas forcément une preuve, cela n’enlevait en rien la véracité de la chose. Je n'ai pas vu Tim c'matin. J'pense qu'il dort encore, la soirée d'hier était plutôt... mouvementée. En tout cas j'avoue que j'm'attendais pas à te voir levé si tôt ! Autant dire qu’avec les céréales qui craquaient à l’intérieur de ma bouche, je n’avais entendu que la moitié de ce que Raphaël venait de me dire, ce pourquoi je me contentais d’acquiescer. Le bouclé ne semblait pas s’être levé du bon pied ce matin, je préférais ne pas prendre le risque de le faire répéter quoi que ce soit, bien qu’il ne soit pas vraiment du genre à s’énerver pour tout et n’importe quoi. Après quelques minutes de silence qui étaient déjà un peu trop pesantes pour moi, je demandai à Raph’ s’il était tombé du lit pour être réveiller si tôt. Parler pour ne rien dire… il fallait VRAIMENT que j’arrête ça. D’autant que si j’avais su me taire cette fois, peut-être bien que je ne me serais pas pris toute la mauvaise humeur du bouclé en pleine gueule. Si tu te levais plus tôt le matin tu remarquerais que c'est une heure "normale" pour moi. C'est plutôt à toi qu'il faudrait poser la question. D’a-ccord. Bravo Emrys. Contre toute attente, la façon dont il s’adressa à moi me fit perdre mes moyens. Je ressentis comme une boule au ventre, un nœud à l’estomac, comme si le simple fait que lui – spécialement lui – soit si détaché de moi m’empêchait de réagir avec cette nonchalance dont je faisais toujours preuve habituellement. J’aurais voulu lui répondre de manière naturelle, me justifier en lui expliquant je n’arrivais tout simplement plus à fermer l’œil, mais je n’y parvins pas. Ok… J’ai fait un truc qui fallait pas ? Tu m’en veux parce que j’ai laissé trainer mes chaussettes ? Parce que j’ai pas rangé mes affaires ? le questionnai-je afin de comprendre ce qui me valait ce saut d’humeur de sa part. J’me souviens pas de grand-chose alors quoi que j’ai fait, je m’excuse, terminai-je bêtement. Bêtement, c’était bien le mot. Parce que c’était tout sauf intelligent de me lancer sur ce terrain alors que je savais pertinemment que Raphaël détestait cela. Mon but n’était pas de l’irriter, j’essayais simplement de justifier mon comportement de gamin. Après tout, je n’étais pas le seul dans mon cas ; Maël et Alek n’étaient pas les derniers à m’accompagner dans la débauche, et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi cela posait tant de problème à Raphaël, Timoty et Justine. Après tout, ils n’étaient pas directement concernés, et je n’étais pas assez stupide pour les embraquer là-dedans. D’ailleurs, depuis quelques temps, j’avais comme la sensation que je n’agissais plus totalement par plaisir. Les drogues, l’alcool, la fumette… tout ça, c’était une question d’habitude, et j’avais beau prétendre pouvoir arrêter quand je le voulais, c’était également devenu un besoin. Le reste, ça ne l’était pas. Les filles… et tout ce qui allait avec. C’était une question d’envie, pas de besoin. J’étais simplement incapable de déterminer d’où me venait cette envie de me montrer avec des filles chaque fois que je n’étais pas seul. A part passer pour un abruti qui se tape tout ce qui bouge, je devais avouer que cela ne me servait pas franchement à grand-chose. Et pour être honnête, je crois que Raphaël me trouvait stupide, justement. Machinalement, je secouai légèrement la tête pour chasser ces pensées qui me venaient de je-ne-savais-où. Je n’étais pourtant pas un grand philosophe, et encore moins à une si petite heure. T’en veux ? proposai-je alors à Raphaël en tendant la boîte de céréales vers lui comme pour éviter le sujet qui fâche. J’aurais aimé affirmer le contraire, mais ces derniers temps, je ressentais comme une sorte de tension entre lui et moi… et je détestais sincèrement ça.
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