christopher raegart

LA NATURE, DERRIÈRE SES ASPECTS ÉBLOUISSANTS ET SES PHÉNOMÈNES EXTRAORDINAIRES, N'EST RIEN D'AUTRE QUE LE THÉÂTRE DE LA TRAGÉDIE HUMAINE.
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prénom nom ~ Raegart, le nom de son père, est murmuré partout en ville dans monde de la finance et du commerce. Christopher a donc hérité son prénom de ce père trop présent dans sa vie, a néanmoins toujours refusé d'être surnommé Junior. Les gens l'appellent donc Chris mais il ne le supporte pas bien, puisque c'était ainsi que sa fiancée le surnommait. âge ~ Il a récemment fêté ses vingt-trois ans. date et lieu de naissance ~ Né à Seattle, un treize décembre froid et enneigé. Sa grand-mère, et non son père, fut présent dans la salle d'accouchement, tenant la main de la jeune mère. origines/nationalité ~ Christopher est purement américain, bien qu'il ait des origines européennes – anglaises – de par sa mère, mais elles sont très infimes. sexualité ~ Il n'est attiré que par les femmes. statut civique ~ Il traine son statut de célibataire comme une malédiction depuis dix mois. statut familial ~ Il est le fils de Marylin et Christopher Taegart, un couple très apprécié dans le monde du commerce. métier/études ~ Il a terminé ses études de commerce international le semestre précédent, il travaille à présent dans l'entreprise pharmaceutique de son père en tant que responsable commercial. caractère ~ Un brin égocentrique - sérieux - distant - très froid d'apparence - charmant et charmeur - posé - friand des responsabilités - passionné - impressionnant. groupe ~ le point.

depuis quand es-tu à seattle et que penses-tu de cette ville ~ Seattle est son berceau. Ville qui l'a vu naître, ville qui l'a vu tomber et se relever, vivre quelques amourettes, une histoire plus sérieuses, perdre l'être le plus important de toute sa vie. Seattle, ses rues, les ruelles, sont le témoin de ce qu'il est devenu. C'est sa ville natale, là où il reviendra toujours. est-ce que tu comptes rester toute ta vie à seattle, pourquoi ~ Il ne peut décemment pas l'assurer avec grande certitude mais, si on lui disait qu'il était coincé dans cette ville, il n'y verrait rien de bien menaçant. Il apprécie tout, des ruelles malmenées aux clubs les mieux fréquentés. quel est ton endroit préféré à seattle ? ~ Il ne se sent bien que dans son immense bureau des beaux quartiers de Seattle, dans l'entreprise de son père. C'est d'ailleurs là qu'il passe la majorité de son temps. Surtout depuis dix mois. qu'as-tu vécu de plus fou dans cette ville ? ~ De plus fou ? De plus insensé ? Quelque chose qui sorte de l'ordinaire ? C'était un soir pluvieux, dangereux sur les routes. Il reçut un coup de téléphone qui l'éveilla en sursaut. Et on lui apprit la chose la plus affreuse de toute sa vie : sa fiancée ne vivait plus. Ce fut la nuit la plus follement abominable de toute sa vie. Et il s'en souviendra longuement.

il fume ; ce sont d'ailleurs les seules pauses qu'il s'accorde pendant ses heures de travail. ☆ le jeune homme est un exemple de calme, de sérénité. il est très appliqué dans tout ce qu'il entreprend. il n'est cependant guère patient, et est un brin lunatique. il est parfois difficile de suivre ses raisonnements. ☆ si son père est un grand collectionneur d'armes à feu, lui les abhorre profondément. ☆ il adore la bonne cuisine – française et italienne surtout – mais ne sait pas tenir une poêle ; il mange donc au restaurant, la plupart du temps. ☆ il a une carrure imposante, sans exagération cependant, il n'est ni plus grand, ni plus fort que la moyenne des hommes de son âge. c’est la prestance et la distance, la nonchalance mesurée, presque calculée, qu'il injecte dans chacun de ses mouvements qui lui prête un air hautement supérieur – très utile, dans certaines situations. ☆ il a une inscription dans un club de sport mais il s'y rend très rarement car il ne supporte pas cette ambiance, ce mélange amer de complexes. il préfère courir, en solitaire, chaque matin, avant de se rendre au bureau. ☆ il possède plusieurs tatouages, dont une croix celte, une date et une constellation. ☆ il peut être très cruel avec les gens qui n'ont pas les mêmes moyens que lui ; quelque peu moqueur avec ceux qui ne vivent pas le même train de vie. ☆ il porte beaucoup d'attention à tout ce qu'il se dit de lui en ville et tient à sa réputation. les faux-semblants sont une grande partie de sa vie. ☆ il ment parfaitement bien. à lui-même, le plus souvent.




Chaque année, depuis près de vingt-ans, Marilyn Raegart organisait une soirée à laquelle le gratin sacré de Seattle – et même parfois d'autres villes des États-Unis – était convié. Elle était l'hôte parfaite, écrivait les invitations à la main, toutes personnalisées afin que chacun s'y retrouve, que chacun se sente ardemment invité. Les envoyait quelques semaines plus tôt, exigeait une réponse précise. Chaque année, le treize décembre, c'était dans la demeure des Raegart qu'il fallait être vu. Pour l'occasion, la maison était prestement décorée, l'agitation qui y régnait, inhabituelle, mettait les habitants dans tous leurs états. Et, pourtant, irrémédiablement, le bal avait lieu. C'était la première fois, pourtant, qu'il recevait l'invitation officielle, qu'il déliait les plis et qu'il y lisait son nom, inscrit en toutes lettres, dans la calligraphie appliquée de sa mère. Elle le conviait à se joindre à la famille ; comme s'il était un inconnu, quelqu'un qui ne connaissait pas les habitudes. Il avait lu les mots avec une certaine distance, celle qu'il avait apprise à lire avec les années, celle qu'il feignait véritablement en présence de ses propres parents. Avec un sourire, il avait coché toutes les bonnes cases et s'était promis de répondre à sa mère dans le temps imparti. De faire tout ce qu'elle attendait de lui.

Ce treize décembre, Rose était à son bras lorsqu'il passa le bois massif de la porte d'entrée, lorsque le majordome lui avait souri d'un œil entendu. Sa mère s'était rapidement déplacée, souplement, avec toute l'élégance qu'il lui connaissait, dans leur direction, avait embrassé la jeune femme sur une joue et son fils sur l'autre, lui souhaitant un joyeux anniversaire d'une voix distraite. Il lui avait simplement souri. En cet instant, tandis qu'une coupe de champagne réchauffait dans le creux de ses mains, c'était tout ce dont il se souvenait de la soirée. Le dîner était passé à vive allure, on l'avait assis aux côtés de Rose, évidemment, mais aussi d'un jeune homme qui suivait les mêmes cours que lui à l'université et qui prévoyait d'entrer dans l'entreprise de son père. Sa conversation ne fut guère marquante, puisqu'il ne se souvint pas même d'une bribe.

Soudainement, il sentit une très légère pression à l'avant de son bras. Sa mère fit glisser ses doigts sur sa peau, elle lui sourit. « Il est temps, tu ne crois pas ? » Il acquiesça, vrilla ses iris sur le visage serein. Puis, de son regard, il partit rapidement à la recherche de la silhouette familière de celle qui partageait sa vie depuis des années. Depuis toujours, pour être tout à fait précis. A ses côtés, il sentit sa mère qui trépignait d'impatience. Et, tout à coup, il perçut le bruit du verre que l'on claquait avec un objet métallique. « Nous aimerions porter un toast. » fit sa mère en souriant à l'assemblée qui, déjà, se tournait dans leur direction. « Rose, s'il te plaît... » Les yeux clairs de sa compagne se posèrent sur lui, et il eut un mouvement de tête entendu, lui tendit la main. Un geste imperceptible pour les regards inexpérimentés ; elle, néanmoins, perçut le mouvement et s'invita à son bras. Marilyn semblait satisfaite. « Je laisse la parole à mon fils. Christopher ? » Il sentit l'agitation dans le corps de Rose qui, selon lui, avait deviné, en quelques secondes, ce qu'il se tramait au milieu de cette foule. Il souffla doucement, évacua la pression accumulée pendant la soirée. Et puis, se lança.

« Rose... » commença-t-il simplement, se tournant vers elle et l'embrassant d'un regard tendre. Puis, il se détourna et s'adressa à l'assistance. « J'aimerais, tout d'abord, vous remercier d'avoir répondu positivement à l'invitation de notre famille. Je sais que vous attendiez cette soirée avec impatience et j'espère qu'elle ne vous aura pas déçue. » ajouta-t-il en regardant, cette fois, sa mère, qui lui sourit de toutes ses dents. Au moins semblait-elle fière du discours jusque-là. Puis, à nouveau, ce fut sa compagne qui recouvra toute son attention. « Et elle n'est pas terminée. Du moins, pas pour moi. Cette soirée, en réalité, est le début du reste de ma vie. Et, finalement, j'aimerais que vous soyez tous témoin de ce que je souhaite à cette vie. » Silence. « C'est toi, Rose. L'on s'est connu lorsque nous n'étions que des enfants et, pourtant, tu ne m'as plus jamais quitté. Alors, cette fois, à mon tour de te promettre de ne plus jamais te quitter. Je serai là, toujours avec toi, toujours à tes côtés, te soutenant dans la moindre des épreuves, si tu me oui. Aujourd'hui. Face à cette assemblée. Deviens ma femme. »



« Oui ? » Sa voix était rauque, différente de ce qu'elle lui paraissait d'ordinaire. Il jeta un coup d’œil à son réveil et roula des yeux éberlués lorsqu'il s'aperçut qu'ils étaient au beau milieu de la nuit. « Christopher Raegart ? » L'intéressé s'éclaircit la gorge, se redressa, poussant les couvertures qui couvraient son corps encore ankylosé par le sommeil. « Oui, c'est moi. » affirma-t-il plus clairement cette fois. A l'autre bout du fil, l'homme semblait prendre son temps. Alors il s'impatienta. « Qui est-ce ? » Comme il se levait, entreprenait quelques pas dans la chambre baignée d'une douce lumière, il jeta un œil à son lit, s'aperçut que Rose, sa fiancée, n'était toujours pas rentrée. Décidément, les soirées avec sa meilleure amie ne finissait plus, s'allongeait démesurément jusqu'au petit matin. Il n'était pas inquiet, cependant. Il savait qui de Rose ou Bliss avait la plus mauvaise influence sur l'autre : c'était Rose. Elle ne craignait donc rien en compagnie de la frêle et gracile Bliss.

Finalement, l'inconnu reprit la conversation. « C'est le docteur Anders à l'appareil, je vous appelle de l'hôpital Sainte Marie. » Un sentiment étrange s'infiltra soudainement dans les veines du jeune homme. Il serra le combiné, demeurait silencieux néanmoins. Ne trouvait que dire. Il attendait, au supplice. Car, déjà, il avait deviné.

« C'est au sujet de mademoiselle Rosalie Camden. »

Ce côté du lit resterait vide à jamais.




Cela faisait, précisément, dix mois qu'ils avaient mise sa bien-aimée sous terre. Après le téléphone du médecin, Christopher s'était rapidement déplacé jusqu'à l'hôpital, où un autre chirurgien lui avait assuré faire tout ce qui avait été possible de faire. Aussi s'était-il excusé de la brusquerie dont son collègue avait fait preuve, au téléphone. Il s'était délibérément écarté du programme éthique en lui annonçant la mort de sa fiancée au combiné. C'était pourquoi ils avaient insisté pour qu'il se déplace. Il s'était alors recueilli auprès du corps pâle et froid de Rose, interdisant l'accès à quiconque viendrait lui dérober leurs derniers instants. Parce qu'ils étaient à eux, seulement à eux. Il ne se souvenait plus des larmes versées, des cris déchirants au retour dans l'appartement qu'ils partageaient. Qu'ils avaient partagés. Car, à présent, tout se conjuguerait au passé. Cela faisait donc dix mois qu'il évoluait en Enfer, dans son enfer tout personnel. Il se tuait à la tâche, bouclait des dossiers en deux jours, alors qu'ils auraient dû lui prendre deux semaines, évitait les regards de pitié, montrait qu'il était fort, qu'il avait surmonté cela.

C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il avait accepté de suivre l'un de ses collègues à cette soirée privée. Prouver qu'il était plus solide que ce qu'ils imaginaient tous. Que cette épreuve n'avait nullement détruit le fils Raegart, seulement quelque peu ébranlé. Mais que tout était terminé à présent. Il reprenait du poil de la bête, il remontait en selle, il était à nouveau sur le marché. C'était la raison de sa présence dans cette jolie demeure, inconnue. Il avait suivi un ami, avait reconnu quelques têtes, s'était infiltré dans les conversations faussement intéressantes. C'était sa place. Au milieu de la foule, au centre des ragots. Il profitait de ces instants pour emplir son carnet d'adresse, déjà bien fourni, puisque, évidemment, dans un coin de sa tête, demeurait la tâche à accomplir, le travail à achever. Il mêlait plaisir - feint, le plaisir - et le business. C'était tout ce que son père lui avait jamais appris. Les hommes d'affaires sont bien plus dociles lorsqu'ils portent un verre de whisky dans une main, et une belle femme au bras. Il était d'ailleurs abîmé dans une discussion très sérieuse avec un homme qui s'intéressait de près à son activité lorsqu'une voix, qui lui parut inconnue tout d'abord, l'interrompit.

« Christopher ? » Il ne se déroba pas, comme il ne se retourna pas immédiatement. En réalité, qui que fût cette personne, il lui en serait éternellement reconnaissant d'avoir prononcé son prénom en son intégralité, et non pas le surnom que Rose lui donnait depuis toujours : Chris. Tandis qu'il méditait sur son identité, il se tourna dans sa direction et, tout soudainement, avant même que ses iris n'entre en contact avec le jais des siennes, il comprit. Il devina. La reconnut. Bliss Steadworthy. La meilleure amie de Rose. La dernière à l'avoir vue en vie. Que faisait-elle donc à cette soirée ? Elle n'était pas du milieu. Elle n'avait rien à voir avec eux. D'ailleurs, il avait toujours éprouvé qu'une triste indifférence à l'égard de la jeune femme. Il lui sourit néanmoins, très vaguement. Un petit sourire que l'on adresse lorsque l'on se montre courtois. Mais c'était tout ce qu'il était bien capable de lui offrir en cet instant précis. « Bonsoir. » fit-il simplement, l'évaluant de ses prunelles inquisitrices, scanner vert à la recherche d'un détail, d'un rien, qui lui rappellerait la personne qu'ils avaient eu en commun.

« Qui est-ce ? » s'enquit l'homme à ses côtés, celui avec qui il était en profonde discussion lorsqu'elle avait fait irruption. Pour seule réponse, Christopher haussa les épaules, darda un regard froid sur la silhouette peu familière, et lui tourna finalement le dos. « Personne. » Le passé.

prénom/pseudo ~ jeremy / ml. âge ~ vingt-trois ans. pays ~ suisse. fréquence de connexion ~ cinq jours sur sept à peu près. avis sur le forum ~    arrivé ici par ~ la porte d'entrée.    scénario ou pi ~ pi avatar ~ sam claflin code à remplir ~

Code:

[b]sam claflin[/b] ~ christopher raegart.

OHOUI SAM. trèèèèès trèèèès bon choix !
bienvenue parmi nous
jte souhaite bon courage avec le reste de ta fiche.

oooh SAM est un excellent choix   (bien plus que pettyfer en plus je trouve   ) bienvenue parmi nous mon beau.  

SAM MI AMOR Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !

bienvenue par ici, et bonne chance pour ta fiche  

Ce mec est juste....  
En tout cas, bienvenue !