what would you do without me ◮ emrys, alek, raphaël, maël, timothy, baptiste.

☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 27/10/2013

WHAT WOULD YOU DO WITHOUT ME ► Cela faisait bien une heure que j'entendais ma sœur s'affairer partout dans la maison. J'étais franchement en train de me demander ce qu'elle pouvait bien trafiquer, alors que je m'étais tranquillement installée telle une larve dans le canapé, un magazine dans les mains. C'est seulement quelques minutes plus tard que j'entendis quelqu'un descendre les escaliers. Elle venait peut-être enfin m'honorer de sa présence, avec un peu de chance. « Ju', tu fais quoi là ? » Il valait mieux que je demande, au moins je serais fixée, puisque je n'avais même pas pris la peine de me retourner. « Je sors, ça se voit pas ? » Bon, bah j'étais au courant maintenant. « Donc tu me fausses compagnie ce soir. T'aurais pu me prévenir avant, que je prévois un truc à faire. » C'est vrai quoi, elle avait la manie de prévenir à la dernière minute cette chieuse. « Tant pis, je vais aller squatter chez les mecs, et je vais leur apporter à bouffer, parce que je pourrais les retrouver en train de dépérir demain matin sinon. » C'était un fait, je me demandais souvent si ils mangeaient en mon absence. J'entendis Julianne rigoler à ma remarque, tandis que j'envoyais un message à Emrys. 'J'imagine que vous avez rien bouffé encore ?' Et sa réponse ne se fit pas attendre, il devait être pendu à son portable lui aussi. 'On a essayé, mais on n'a pas trouvé comment marchait le micro-ondes'. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire en lisant ça. Ces mecs ne sont vraiment pas croyables quand on y pense. A chaque fois, je pense qu'ils m'ont sorti la dernière connerie possible, mais ils font toujours mieux. Je décidais alors de me secouer un peu. Il était dix-neuf heures passées, ils n'étaient pas trop en retard après tout. J'allais passer prendre des menus MacDo, parce que j'avais pas franchement envie de cuisiner. Je souhaitais alors une bonne soirée à ma sœur, puis allais chercher les menus de ces messieurs et le mien accessoirement. Je vous assure que ça creuse de supporter des énergumènes pareils. Chose faîte, je me rendais directement chez eux. [...] Juste devant l'allée d'ailleurs, je croisais un matelas. C'est bizarre de croiser ce genre de présence à vrai dire, mais soit. Y'en avait encore un pour faire des siennes, rien de bien grave. Je tournais la poignée pour rentrer chez eux, et refermais derrière moi. « SERVICE A DOMICILE ! » m'exclamais-je, à peine entrée. Ils avaient bien intérêt à me sauter dessus pour me remercier parce que j'étais encore trop gentille là. Et puis, si ils pouvaient me débarrasser de tous ces sacs, ce ne serait pas de refus non plus. J'entendais gueuler à l'étage, me demandant encore ce qu'ils pouvaient bien être en train de foutre. C'est qu'ils se faisaient attendre en plus ces morveux. Je savais où allaient finir les menus moi, et ça ne leur plairait sûrement pas. Alors qu'ils commençaient à se rendre compte de ma présence, je décidais d'en savoir plus sur ce qu'il s'était passé dehors. « Juste comme ça, qui c'est qui dort dehors ce soir ? » les questionnais-je. Un matelas qui traîne à l'entrée, c'est à se poser des questions. Soit l'un deux avait débarrassé les chambres, soit c'était pour dormir à la belle étoile. Qui sait. Ils ne cesseraient jamais de me surprendre de toute façon.

☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 27/10/2013

what would we do without you ? (le gang-bang qui a le swag interplanétaire : titine, alek, raphaël, maël, timmy et moi-même)

Balance, balance ! criai-je à Alek qui essayai de se dépêtrer tant bien que mal du matelas. Bah c’est ce que j’essaie de faire mais je te signale que c’est plus compliqué que ce que je m’étais imaginé dans ma tête. Parce que oui, Alek s’était fait tout un plan dans sa tête, mais il n’avait apparemment pas pensé à prendre les mesures de la fenêtre. Pousse un grand coup, on s’en fout, c’est le matelas de Raph’ de toute façon,

ajouta Maël comme pour déculpabiliser Alek de détruire complètement le matelas en question. Contre toute attente, sa stratégie fonctionna plutôt bien puisque quelques secondes plus tard, le matelas était passé par la fenêtre, s’écrasant dans la cour dans un bruit sourd. Sans perdre une seconde, Maël nous écarta Alek et moi pour se poster devant la fenêtre. C’est moi qui saute en premier les mecs ! Le regard désapprobateur que lui lança alors le blond sembla tout dire. Pourtant, celui-ci pris tout de même la parole. Arrête de faire ta princesse exigeante. C’est moi qui ai balancé le matelas et en plus je suis devant la fenêtre alors c’est moi qui y vais le premier. D’accord, alors j’y vais en deuxième ! Ben oui, ça me paraissait logique. Enfin de toute façon, nous allions tous les trois y passer, et sûrement plusieurs fois alors peu importait. J’étais sur le point de lancer le décompte pour qu’Alek puisse enfin se lancer, mais je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Attendez deux secondes, lâchai-je alors avant de prendre mon portable en main et d’ouvrir le nouveau message que je venais tout juste de recevoir.

JUSTINE, 19h36.
« J'imagine que vous avez rien bouffé encore ? »

Elle imaginait bien, en effet. Environ quinze minutes avant de nous lancer dans notre nouvelle activité – à savoir le saut en parachute sans parachute – nous avions prévu de manger un plat préparé que nous avions retrouvé dans le frigo. Nous avions tous jugé que ça ferait l’affaire, mais ce ne fut pas le cas. Qui dit « plat préparé » dit « micro-ondes », et qui dit « micro-ondes » dit… bah ne dit rien du tout en fait. Mais le fait été qu’aucun d’entre nous n’avait été capable de faire marcher ce fichu micro-ondes. Entre le mode cuisson, grillade, chaleur tournante et tout le reste, nous avions bien vite abandonné l’idée.

EMRYS, 19h38.
« On a essayé, mais on n'a pas trouvé comment marchait le micro-ondes. »

Je sentais qu’elle allait encore se foutre de notre gueule mais je m’en fichais pas mal. De toute façon, je ne m’en faisais pas vraiment pour nous, on est des warriors. Bon Alek, t’es prêt ? Ça fait au moins une demie-heure que j’suis prêt ! Trois… deux… un… SAUUUUUUUUUTES ! POUF. Ça, c’est le bruit d’Alek qui s’écrase contre le matelas qui attendait bien sagement dans la cour. Sans plus attendre, Maël et moi nous étions précipités devant la fenêtre pour voir le résultat, et lorsque nous vîmes Alek nous faire signe que tout allait bien alors qu’il était plié en dix, nous ne pûmes nous empêcher d’éclater de dire.

SERVICE A DOMICILE ! Alors que Maël était sur le point de sauter à son tour, debout sur le rebord de la fenêtre, je le vis se retourner subitement, manquant de tomber. C’est quoi cette voix qui vient d’outre-tombe ? Les sourcils arqués, Alek semblait se poser la même question. C’est peut-être Raphaël qui s’est coincé la bananasplit dans la braguette, lâchai-je pour toute hypothèse. Après tout, il lui arrivait de pousser des cris très aigus parfois. Et puis je sais pas, j’aurais bien été l’aider moi. En tout bien tout honneur bien sûr. Enfin je crois, même si à priori ça peut paraître bizarre que la seule chose à laquelle je pense soit d’aller aider Raphaël à… Nan attendez, c’est vrai, c’est trop bizarre. Faut que j’arrête. Bref. Mais mes deux compères ne semblaient pas forcément d’accord avec ma théorie. Ou alors… c’est Justine, finis-je par dire en me remémorant son précèdent message. Oh, Justiiiiiiine, qu’est-ce que tu fais là ? Alek, Maël et moi pouffèrent de rire en entendant la voix mielleuse de Baptiste était resté chez nous pour la soirée et qui n’avait pas perdu une minute avant de venir accueillir Justine. Sans rien ajouter de plus, je laissai les deux zigotos pour aller rejoindre les deux autres en bas. Salut la grosse ! m’exclamai-je en arborant un large sourire. T’es au courant que personne t’a invité ? ne pus-je m’empêcher de la taquiner ensuite.

Bof, elle avait l’habitude avec moi, mais ce n’était pas pour autant que ça ne me faisait pas plaisir de la voir. De toute façon, si elle n’était pas contente c’était pareil, et ça, elle le savait aussi. Juste comme ça, qui c'est qui dort dehors ce soir ? Machinalement, je penchai légèrement la tête pour jeter un œil dehors, bien que je ne connaisse déjà la réponse. Ah, ça… c’est le matelas à Raphaël, expliquai-je le plus naturellement du monde. Au moins, maintenant, Raph’ était au courant lui aussi puisqu’il se trouvait dans la pièce juste à côté avec Timothy. Je m’apprêtais à ajouter que de toute façon la bande était là pour lui faire office de matelas – après tout, cela nous arrivait régulièrement de dormir tous ensemble comme un troupeau de porcelets – mais je fus coupé par un cri strident qui venait de la cour. Et, quelques secondes plus tard, le corps de Maël passa devant la fenêtre pour venir s’écraser sur le matelas. Comme si de rien n’était, je me contentai d’adresser un sourire innocent à Justine, Raphaël, Baptiste et Timothy qui avaient pourtant bien compris que je n’étais pas étranger à cette histoire.

☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 27/10/2013

C'est bôôôôôôôôôô la mûûûûûûre. ft. La bande de teubs trop canon, CàD TiTine, Emrys, P'tite Quenelle, Choucroute Méchée, Maël et un blond trop canon, c'est moi ça (a) Certains matins, je me demandais vraiment comment je supportais mes colocataires. Mais cette question s’envolais aussi vite qu’elle n’était arrivé, car la réponse était simple : j’étais pareil ! J’étais sans doute le plus réservé de la bande, celui dont les autres ne connaissait pas le passé, mais ça ne les gênais pas plus que ça, et c’est bien pour ça que j’étais si proche d’eux. Même si proche n’était pas vraiment le mot. Ce matin là, je m’étais réveillé sous les cris de Thym et Raphaël, c’est toujours eux les premiers réveillé, et ils se jouaient d’un malin plaisir à réveillé les trois restants, Emrys, Maël, et moi. Comme si c’était leurs petits plaisirs personnels. Après avoir passé mon temps à ronchonner comme à mon habitude, j’étais prêt avec les deux autres à me venger. « Si, c’est une excellente idée ! » Avait alors lancé Maël. « Mais ça va jamais passé par la fenêtre ! » Mettais-je alors empressé de répondre. « Y’as qu’un moyen de savoir c’est d’essayer. » Emrys avait conclut ce débat ainsi, et je me retrouvais à essayer de faire passé le matelas du mouton de la bande par la fenêtre. Mais un matelas de 180 à faire passer dans une fenêtre de 170 ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple. « Putain ! On m’explique pourquoi un célibataire à un aussi grand matelas ?! Personne d’autre que lui ne s’en sert ! » J’étais simplement en train de forcer comme un dératé sur ce fichu matelas pour le faire passé. « Pousse un grand coup, on s’en fout, c’est le matelas de Rapha de toute façon. » Si c’est la meilleure façon qu’a trouvé Maël pour me déculpabilisé, ça fonctionna, le matelas s’écrasa dans l’herbe dans un bruit sourd. Maël n’avais pas perdu une seconde pour demander à passer en premier, chose que je lui interdisais. Merde, après tout, c’est moi qui ai fait tout le boulot, c’est à moi de voler en premier. C’est une vraie petite princesse quand il s’y met des fois. Une fois sur le rebord, je me suis dit qu’en faite j’aurais du le laisser passer, si je m’écrase mal, je risque d’avoir très mal. C’est haut quand même. J’attendais le décompte, pourquoi ?! Je ne sais pas trop. « Hore ! Bouge ton cul Em’ je n’ai pas que … » En me retournant il était en train d’envoyé un message « J’y crois pas ! » Lâchais-je simplement. « Bon Alek t’es prêt ?! » Ce n’est pas trop tôt… « Ca fait au moins une demi-heure que je suis prêt ! » Emrys lança le décompte et « I believe i caaaaan fl… » POUF Je me mis sur le dos afin de regarder mes deux colocataires me regarder de la chambre et c’est mort de rire que je levai les deux pouces afin de leur montrer que j’étais en pleine forme.
J’étais à peine arrivé à l’étage pour voir Maël s’écraser que « SERVICE A DOMICILE » Cette voix c’est celle de Justine, je la reconnais entre mille la voix de ma meilleure amie. Enfin chacun d’entre nous se regardèrent histoire de savoir pourquoi elle était là, enfin dans les yeux des deux autres crétins, il se demandait surtout « C’est peut-être Raphaël qui s’est coincé la bananasplit dans la braguette. » Je levai les yeux au ciel, Maël était du même avis que moi « Ou alors… c’est Justine ! » A peine il eu le temps de finir ça phrase que la voix du bouclé raisonna dans le salon « Oh Justiiiiiiiiine, qu’est-ce que tu fais là ?! » Je secouai la tête dépité avant de joindre mon rire à ceux de mes deux compères. Mon Dieu, il est incorrigible celui là. Il n’en rate pas une seule. Je vais finir par envoyé un message à Justine de la part de Baptiste si sa continue leur manège, je vais avoir le tournis à la fin ! Emrys nous laissa tombé pour allé accueillir la blonde de la bande. Maël et moi étions restés dans la chambre, Maël le cul en arrière pour tenir dans l’entrée de la fenêtre. « Bon tu saute ou tu attend le déluge ?! » Demandais-je simplement « J’attends Emrys ! » Un vrai couple ses deux là, je vais les marier un jour tiens ! « Saute ou je te pousse ! » Ce dernier ne me croyait pas. Bon il avait gagné, je calculai la distance pour le pousser « Trois, deux un… » Alors que je m’apprêtais à le pousser il lâcha un « Ok OK ! Je saute » && deux seconde plus tard, j’entendais son cri et PAAF. Coller au rebord je vis Maël mort de rire sur le matelas, et moi par la même occasion, son petit cri de fille m’avais littéralement tué. Je rejoignis alors le salon mort de rire, incapable de dire le moindre mot. Maël rentrait dans la villa, et Simon nous regardait interdit avec Justine à côté. Une fois calmé je réussi à descendre les escaliers et dire « Tiiiiine ! Qu’es-ce que tu fais la ?! » Mais lorsque le rire de Maël repris, je ne pus m’empêcher de repartir dans un fou rire. Voler ça rend bizarre je crois !

☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 27/10/2013

J'avais passé la journée vissé à ma manette et à mon portable. Des fois, ça faisait grave du bien de geeker toute une journée, de ne rien faire, de ne penser à rien d'autre qu'aux zombies que j'étais en train d'exterminer. Les yeux rivés sur la TV, je mettais constamment le jeu en pause pour pouvoir répondre aux sms que j'envoyais à mon frère qui se trouvais dans la pièce d'à côté, mais on avait juste la flemme de communiquer oralement vous voyez. Bref, j'étais trop absorbé par tous les écrans autour de moi pour prêter plus d'attention à tout ce bordel dans les pièces d'à côté. A l'étage, j'entendais les mecs gueuler et rires comme les gros benêts qu'ils étaient. En théorie, il n'y avait rien d'inquiétant à ça. Disons que j'avais plutôt l'habitude de les voir trouver des nouvelles conneries à faire toutes plus improbables les unes que les autres, et pour ainsi dire je contribuais souvent à la baisse constante de l'âge mental dans cette colocation. Mais bon, on était comme ça. C'est alors que Tim me rejoint. J'sais pas ce qu'ils font là-haut mais ça m'a pas l'air très net du tout... Je pouffais de rire. C'étais clairement pas net, surtout lorsqu'on connaissait les concernés. C'est clair. j'espère juste qu'ils sont pas en train de démolir toute ma chambre sinon ça va mal se passer... Je ne savais d'où venaient tous ces bruits étranges et je ne préférais pas savoir. Seulement j'avais cet étrange pressentiment que ça allait encore être pour ma pomme. Tout d'un coup, entre deux prise de kung fu avec divers morts-vivants, j'entendis un gros hurlement signé Alek. Je m'apprêtais à me lever avant d'entendre ses rires se mêler à ceux de Maël et Emrys. Ok, ces mecs étaient cons. Mais je les aimais. Quelques temps plus tard, la voix de notre Justine officielle retentit dans toute la maison. SERVICE A DOMICILE ! Comme une réponse pratiquement instantanée, la voix de ma fleur bleue de jumeau s'éleva à son tour. Oh, Justiiiiiiine, qu’est-ce que tu fais là ? Je me retenais d'éclater de rire. Il était pas croyable celui-là. En entendant ses pas d'éléphant descendre des escaliers j'imaginais déjà Justine se faire sauter au coup par le mouton n°2. Baptiste fut rapidement - ou pas - suivit d'Emrys, Alek et Maël. Du moins c'est ce que je pensais car en allant les rejoindre je vis que Maël et Alek manquaient à l'appel. Et cela jusqu'à ce que je découvre un Maël volant s'aplatir sur le sol à côté du salon, complètement hilare. Il vint alors nous rejoindre avec Alek qui descendit lui aussi des escaliers, tous les deux morts de rire. J'avais un air blasé même si intérieurement je ne me lasserais jamais de leur stupidité. Puis Titine eut la présence d'esprit de poser LA question qui tue, parce que vous voyez moi aussi je me demandais le pourquoi du comment... Juste comme ça, qui c'est qui dort dehors ce soir ? Ah ? En y regardant de plus prêt je vis que Maël avait atterrit quelques instants plus tôt sur un matelas. Eh mais ce serait pas... Ah, ça… c’est le matelas à Raphaël. Evidemment... Vous avez pas trouvé mieux que mon matelas, répliquais-je, faussement agacé. J'arrivais jamais à leur en vouloir à eux ça en devenait insupportable. Je levais les yeux au ciel. Bon, je trouverais bien un moyen de dormir d'ici tout à l'heure... En attendant, j'allais saluer Justine, parce que voilà je l'avais pas encore fait et puis bon, elle était un peu comme notre sixième meilleur pote. Tu vas bien Titine sinon ? Mon regard dériva alors sur ce qu'elle tenait dans les mains. Mon ventre se mis aussitôt à émettre des sons étranges et alarmants. T'es passée au McDo ? Question purement rhétorique et inutile, mais je voulais que cette idée se grave dans mon esprit. On allait pouvoir manger quelque chose de bon et éviter le jeun dû au gros fail de tout à l'heure avec le micro-onde ! J'étais un homme heureux. Un homme qui allait dormir par terre mais un homme heureux.
Spoiler:

☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 27/10/2013

ici, c'est le temple de la connerie
les bg de la life rpz

Dans la vie, je vous conseille de tout faire sauf transporteur de matelas. Déjà de un, j’sais même pas si ça existe et de deux c’est un peu la merde. Aussi pourquoi y’a trois mille portes dans la maison ? Voilà qu’on galérait à passer le matelas de la chambre de Raphaël jusqu’à la première fenêtre assez grande pour le faire passer. Ouais, on est défenestreurs (j’invente des mots, très bien et alors ?) de matelas nous. En plus c’est le matelas de Raphaël, alors défenestreurs du matelas de Raphaël c’est juste la classe intergalactique quoi. « Pousse un grand coup, on s’en fout, c’est le matelas de Raphi de toute façon. » lançai-je l’air de rien. Et hop, le matelas il passait à la trappe, s’éclatant contre le sol du rez-de-chaussée. Ce qui est bien dans cette baraque c’est qu’on peut faire le bordel, on peut crever aussi, et personne ne se rend compte de rien. J’adooooooooore. J’avais voulu tester le matelas en premier mais les deux autres moches n’ont pas voulu. Et ainsi donc bah j’suis passé en dernier. Je me suis trop fait baiser en fait, j’aurais dû y aller cash, genre poussez vous c’est le grand Maël qui saute en premier, faites de la place !, vous savez, d’un air que prennent les grands super-héros, les gros bg de la life qui on peur de rien. Comme quoi quoi. « ON DIRAIT UNE GROSSE MERDE ! COMME CELLES D’EMRYS. » Fallait bien crier pour qu’Alek m’entende, puisqu’il venait de sauter. Bon Emrys il était à côté de moi mais je risquais quoi avec lui si ce n’est une tapette de mouche ? Et le temps qu’Alek remonte, Emrys avait aussi sauté, et faut dire qu’il aurait pu exploser le matelas avec son poids d’obèse. Non, je rigole. Il est doux comme un agneau, aussi léger qu’une plume. Je l’aime.

« SERVICE A DOMICILE ! » Le début de la fin. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? En plus j’allais sauter comme un dieu et elle me coupait dans mon élan. Justine si tu lis dans les pensées, t’es inutile. Et chacun des mecs se précipitait vers la demoiselle en furie, qui s’était vite demandée ce que foutait le matelas dehors. J’avoue que c’est pas commun. « Saute ou je te pousse ! » En fait, Alek était derrière moi, quasi prêt à me faire passer par la fenêtre. Non mais il est sérieux lui ? Mais ni une ni deux, je prenais mon élan et sautais comme jamais par la fenêtre. Un instant, je croyais que je n’allais pas atterrir sur le matelas, frayeur de ma vie. Je m’étalais comme un délicieux caca de chat sur notre amortisseur, enfin celui de Raphi. J’y serais bien resté si je n’entendais pas du brouhaha général dans la maison ; on ne peut même plus sauter par la fenêtre tranquillement hein. « Vous avez pas trouvé mieux que mon matelas. » Non. Parce que c’est le seul qui avait son lit de fait alors au moins ça le ferait chier jusqu’au bout. A peine je rentrais dans la maison après m’être remis de mon plongeon de sirène que Raphi allait me prendre la tête avec son interrogatoire. « Il bronze. » Je caressai doucement la tête de ce cher curly man, m’amusant à tourner une de ses bouclettes autour de mon doigt. C’est drôle ça. Et puis je remarquais que Justine était là .. ah oui c’est vrai ! C’était ça cette voix aiguë assez agaçante … que l’on entend tous les jours … toutes les nuits … et même dans mes cauchemars les plus lointains. Justine. Le retour. « Justiiiiiiine. » Et là, je la prenais dans mes bras pour lui faire un « câlin qui sert trèèèès foooort ». J’espère que je l’étrangle au passage. Ah non, elle était encore en vie, zut. Et le Raphaël qui parlait encore et toujours … Je le regardais d’un air las, après avoir lâché la demoiselle. Les câlins Maël ça dure pas toute la journée, c’est une promotion à saisir à l’instant même, c’est TRES éphémère. Aussi discret qu’une souris, je m’éloignais vers la cuisine. Rendant une petite visite à mon meilleur ami le frigo, je l’ouvrais, et prenais … un pot de cornichons. C’est la vie, ça ! Y’a rien de meilleur. La seule envie que j’avais, c’était de foutre des cornichons dans le nez de Raphi. Au moins, il serait beau. Et tandis qu’ils discutaient tous, je m’installais sur la table de la salle à manger, jambes en tailleur. Je connais toujours pas les chaises, ça fait vingt ans que j’existe mais it doesn’t matter. Trop un ouf de la vie. « Bonjour monsieur le cornichon un, ça va ? Oui et vous monsieur le cornichon deux ? Ah très bien, je me sens un peu acide aujourd’hui. » Ca, c’est moi qui m’occupait avec les cornichons. J’avais pas envie de parler avec les autres fous là, ils allaient débattre sur je ne sais quoi encore. Puis comme ça, je laisse pas les cornichons refroidir … même si ils sont déjà froids. Puis je relevai la tête, comme si j'venais d'avoir une idée. Genre l'idée du siècle. Ok, pour moi ça l'était mais pour d'autres, peut-être pas. « BANZAIIIIIII ! » criai-je en balançant des cornichons sur Tim. J'étais ravi d'avoir profité de mes vingt-et-unes premières années de vie. J'ai gaspillé le totozoïde de mon padre cet enfoiré mais whatever.

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☆ **DATE D’ARRIVÉE** : 28/10/2013

what would we do without you ?

justine ∞ la bande de travelos : emrys, alek, maël, raphaël et moi

« Non mais Baptiste, qu'est-ce qu'ils fichent en haut ? » Demandais-je automatiquement au bouclé numéro 2 qui se trouvait assis à côté de moi dans la cuisine. Lui, il se contentait de hocher ses épaules, pour me faire comprendre qu'il était aussi perdu que moi. Enfin, perdu, c'était un bien grand mot. Emrys, Maël et Alek étaient doués en matière de conneries et les connaissant, ils étaient sûrement en train de faire des choses contre l'un d'entre nous. Ou plutôt, contre Raphaël. A chaque fois qu'ils faisaient une bêtise ou quelque chose qui ne serait pas bénéfique à l'un d'entre nous, ça tombait toujours sur Raphaël. Bizarrement, moi, j'étais plutôt tranquille. Bon, pas toujours hein, mais la plupart du temps oui. Je crois que c'était l'amour qui faisait ça. Ouais, voilà. Ils m'aimaient trop pour faire n'importe quoi avec mes affaires ou contre moi. En même temps, je suis un mec adorable, mignon, intelligent, le coeur sur la main et .. bref ! Le fait actuel était qu'ils faisaient un peu trop de désordre à l'étage. On pouvait les entendre gueuler. Le pire, c'est que Baptiste, il avait l'air de s'en foutre. Ce n'était pas ses affaires à l'étage en même temps. Alors qu'il avait reporté son attention sur son portable, je me levais de ma place pour aller dans le salon, rejoindre Raphaël qui, lui, jouait à un jeu avec des zombies. Il s'amusait à les dégommer. Personnellement, je préférais jouer à Mario Kart. C'était beaucoup plus marrant. « J'sais pas ce qu'ils font là-haut mais ça m'a pas l'air très net du tout... » Déclarais-je à mon colocataire aux bouclettes, tout en lâchant mon corps dans le fauteuil à côté de lui. « C'est clair. j'espère juste qu'ils sont pas en train de démolir toute ma chambre sinon ça va mal se passer... » Me répondait-il après avoir pouffé de rire. Je faisais une légère grimace. Au final, je ne savais pas ce qui allait être le pire : le fait que les trois travelos foutent le bordel dans la chambre de Raphaël ou la vengeance de la bouclette s'ils l'avaient fait. Leur conseiller de faire leur testament maintenant ne serait peut-être pas une mauvaise idée, non ? Je pourrais sûrement hériter de quelque chose. Le profit avant les sentiments, c'est la vie.

« DERRIERE TOI RAPH ! BUTTE-LE ! » Gueulais-je à la bouclette dans le feu de l'action. Ouais bon, je n'étais pas trop fan du jeu, mais je ne pouvais pas m'empêcher de commenter. C'était dans ma nature. « SERVICE A DOMICILE ! » Entendis-je alors que j'étais en pleine concentration sur le jeu de Raphaël. Peut-être même plus que lui, vu que je sursautais en entendant la voix aiguë de Justine, suivi rapidement par la voix de Baptiste qui sortait de la cuisine, la bouche en coeur et les yeux brillants. Putain, moi je n'avais eu le droit qu'au 'mh mh' ou au mouvement d'épaule depuis tout à l'heure et elle, elle avait la totale. Quelle injustice ! « Holla la Titine ! » Lâchais-je quand même à son encontre, un joli sourire sur les lèvres. Dehors, on entendait aussi les cris des mecs qui sautaient par la fenêtre. Genre, ils avaient cru qu'ils volaient eux. Je me demandais bien ce que pouvait être leur amortisseur, j'aurais bien posé la question, mais Justine avait décidé d'éclairer ma lanterne en parlant d'un matelas. Je fronçais un sourcil. J'étais sorti dehors ce matin et je n'avais vu aucun matelas. « Ah, ça... c'est le matelas à Raphaël. » Expliquait ensuite Emrys. Ah ouais, d'accord .. La pauvre bouclette. Et Maël qui rajoutait que le matelas était dehors pour bronzer. Ils n'étaient vraiment pas fini ces mecs, il n'y avait pas à dire. Je me demandais souvent comment je faisais pour être amis avec eux, j'étais bien trop intelligent pour eux .. Ou pas aussi. Alors que la discussion partait un peu dans tous les sens dans le salon, comme d'habitude, je voyais mon cousin s'éclipsait dans la cuisine. Son côté ventre sur patte montrait le bout de son nez, c'était sûr et je me décidais à la suivre. De toute façon, ça parlait matelas de Raphaël dans le salon. Un sujet qui ne me semblait pas bien passionnant. « BANZAIIIIIII ! » Entendis-je alors que j'entrais dans la cuisine, me prenant des cornichons en rafale. Il était complètement dingue ce mec ! « Wesh boloss ! T'arrêtes de gaspiller les cornichons ?! » Ça c'était moi, en mode racaille des bacs à sables. Pas très crédible en tant que racaille. Encore moins de crédibilité au niveau du gaspillage lorsque je commençais à lui renvoyer les cornichons en pleine face. Sauf que, comme ils étaient tombés sur le sol pas très propres -bah ouais, on est des mecs, on fait le ménage un jour sur sept-, ils étaient sans aucun doute possible immangeable à présent. Alors, moi, bah je les foutais sur la face à Maël. Bien fait pour lui !

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