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 Do you remember me ? Alek.

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Karolina Kashiva

Karolina Kashiva

DATE D’ARRIVÉE : 29/10/2013
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MessageSujet: Do you remember me ? Alek.    Do you remember me ? Alek.  EmptySam 2 Nov - 11:48



Le grand jour. Ce matin, Karolina s’était réveillée avec pour but du jour d’aller voir Maximilian. Enfin. Cela faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient pas vus. Un bon moment qu’il l’avait lâchement quittée. La rouquine lui en voulait tant pour ca. Elle s’était retrouvée seule, du jour au lendemain, seuls ses yeux lui restaient pour pleurer. Quelle connerie, cet amour…  Karolina avait été bien bête d’y croire si fort. Et aujourd’hui, elle se retrouvait à continuer à courir après cet homme qui l’avait lâchement abandonnée en Norvège.  Certains sont prêts à faire n’importe quoi pour pouvoir avancer dans la vie. Oui, Karolina ne venait pas le récupérer. Si ils se retombaient dans les bras l’un de l’autre, tant mieux, mais Karolina ne lui appartiendrait plus jamais comme avant. Elle voulait lui demander des comptes. Qu’il se rende compte peut-être que faire du mal aux gens n’était pas toléré. Qu’il avait brisé sa vie. Qu’elle avait mis longtemps avant de réapprendre à vivre. Mais Karolina savait très bien qu’elle ne pourrait jamais avancer sans des réponses à ses questions. Sans avoir eu la possibilité de le voir une dernière fois. Toutes ces paroles de femmes blessée tournaient en rond dans sa tête, alors qu’elle se dirigeait doucement vers la maison de ce cher Max. Oui, Karo s’attendait à trouver une maison, au vu du quartier dans lequel elle déambulait. C’était un quartier de riches. Mais avec qui Max vivait il pour pouvoir vivre dans un tel quartier, alors que Karo ne pouvait se payer qu’un petit studio dans les quartiers mal famés de la ville ? Peut-être avait il une nouvelle femme dans sa vie ? Karolina refusa de penser à cette hypothèse. Mais malheureusement, celle-ci apparaissait comme la seule possible. Et si une femme lui ouvrait, et lui disait que Max ne voulait voir aucune fille ? Karolina secoua la tête come pour chasser ces mauvaises pensées.

Elle jeta un œil au numéro de la maison juste à côté d’elle. Numéro 200. Max vivait au numéro 215, elle ne devait plus être très loin. L’angoisse commença à monter. Elle y était. Elle n’aurait pas su poser de mots sur son ressenti, mis à part qu’elle avait peur. Ce petit mélange de peur et d’excitation, juste avant de grimper dans la plus grosse attraction de la fête foraine, c’était le même ici. En pire. Parce qu’elle ne pouvait pas se rassurer. Se dire que tout allait bien se passer, c’était impossible. Parce que tout ne pouvait pas forcément bien se passer. 210. 211, juste en face. 213, 215. La voilà. Karo avait mis dans le mille, il vivait dans une maison. Au moins, il avait l’air de bien s’en sortir dans la vie. Mais à présent, sa vie, c’était loin de Karo. Avait elle eu raison de venir jusqu’ici ? Elle avança, le pas lourd jusqu’à la porte de la maison. Le doigt posé sur la sonnette, elle attendit avant d’appuyer. Après tout, il n’est jamais trop tard pour faire demi tour… Malgré elle, son doigt appuya sur la sonnette. Personne ne vint. Après tout, on était dans la journée, peut être que personne n’était présent. Elle allait se retourner, quand soudain la porte s’ouvrit. Karolina serra les dents. Sur qui allait elle tomber ? Max lui-même ?

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Aleksander Jakobsen

Aleksander Jakobsen

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MessageSujet: Re: Do you remember me ? Alek.    Do you remember me ? Alek.  EmptySam 2 Nov - 13:33

Is this love ?! Really love ?!. ft. Karolina & Aleksander  J'étais dans la salle de bain pour me préparer pour la soirée à venir, nous étions samedi soir et j'étais perdu dans mes pensées, comme bien souvent. Ou alors, j'étais juste en train de subir les effets des joins et des saloperies que j'avais pris tout au long de la journée. « Putain, bouge Alek ! Em va finir ton verre si ça continue ! » La voix de Maël raisonnait dans toute la villa, et connaissant Emrys, la véracité des dire de mon colocataire était évident. « Qu'il essaie de boire mon verre ! » Lançais-je d'une voix menaçante en descendant les escaliers pour les rejoindre tous dans la cuisine. Plus tard, avant de partir, on avait été rejoint par Justine, ma meilleure amie, qui allait passer surement une partie de la soirée avec nous enfin plus avec Raphael qu'avec nous autre...
Une nouvelle soirée arrosé avait eu lieu entre les garçons et moi à la villa, cette dernière s'était terminé dans un bar du coin, rien de bien passionnant, c'était même habituel pour nous. Pour une fois, je n'avais ramené aucune fille à la villa, enfin ce n'est pas pour autant que je n'avais pas su profiter de mes charmes et abuser d'une jolie demoiselle. On ne m'arrête plus ses temps-ci, j'en serais à concurrencer Maël, mais lui et ses deux petites amies sont imbattables. Tout cela pour dire, que je m'étais retrouvé dans ma chambre aux alentours des cinq, six heures du matin, profitant du fait que nous soyons dimanche pour me faire une grasse matinée. C'est la sonnerie incessante de notre sonnette d'entrée qui me réveilla « Putain ! Y'en a pas un qui veux aller ouvrir ?! » Demandais-je en passant la tête à travers l'entre bâillement de ma porte, c'est à ce moment-là que la voix de Thym raisonna alors qu'il ouvrait la porte. Maintenant que j'étais réveillé, j'allais me lever, et alors que je descendais les escaliers, j'entendis cette voix, une voix que je n'avais pas entendu depuis que j'étais arrivé à Seattle, une voix que j'avais imaginé tant de fois. Cette voix n’avait pas changé. « Es-ce que Maximilian vit ici ?! » Je descendis les marche quatre à quatre pour être sûre que je ne rêvais pas, c'était obligé. Elle ne pouvait pas être là, pas après tout ce que je lui avais fait. La porte était ouverte sur une rousse, plus grande que dans mes souvenirs, son regard se posa sur moi, Thym s'apprêtait à répondre que non, normale, il ne me connaissait pas sous le pseudonyme de Maximilian. Ce silence pouvait en dire long, et je sentais les regards de mes colocataires sur moi, les regards que nous nous lancions elle et moi en disait beaucoup plus. « Karo ! » Soufflais-je avant de finir de descendre, l'attrapant par le poignet vers l'extérieur, n'oubliant pas de fermer la porte d'entrée. Je fis quelques pas afin de me trouver assez loin de la maison, loin des regards de mes commères de colocataire. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, elle était là en face de moi, et j'étais loin de mettre imaginer ses retrouvailles, je la regardais de haut en bas, de bas en haut, sous toutes les coutures, l'avoir pris par le poignet me signifiais que je ne rêvais pas, qu'elle était bel et bien réel en face de moi. Qu'aurais-je pu lui dire après toutes ses années d'absence ?! « Karo ! » Répétais-je comme si c'était la seule chose que mon cerveau arrivait à conduire jusqu'à ma bouche « Qu'est-ce que tu fais là ?! » Demandais-je, j'étais nerveux, la dernière fois que l'on s'était vu, c'était à Lillehammer, je venais de me faire arrêter pour vente et possession de produits illicites, j'avais ensuite rompu avec elle, refusant de lui expliquer quoi que ce soit, je lui avait juste demandé de se tirer, et j'avais été envoyé ici. Je n'avais eu aucune nouvelle, je n'avais pas cherché à en avoir, j'avais décidé de tirer un trait sur ma vie là-bas, et la voir en face de moi me faisait revenir toutes ses craintes et peurs en pleine face.
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Karolina Kashiva

Karolina Kashiva

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MessageSujet: Re: Do you remember me ? Alek.    Do you remember me ? Alek.  EmptyDim 3 Nov - 8:26



La porte s’ouvrit sur un jeune homme brun, pas sur Maximilian. Karo s’était-t-elle trompée de maison ? Impossible, elle n’avait pas pu se tromper… Malgré tout, Karolina demanda si il vivait ici. Qui sait, peut-être qu’il vivait en coloc avec un ami. Ou le frère de sa nouvelle copine… « - Est-ce que Maximilian vit ici ? » La tête hébétée du jeune homme répondait presque d’elle-même.  Karolina jeta un petit coup d’œil furtif dans la maison, a cas où il se trouvait tout de même là. Et en effet, il se trouvait là. Le cœur de Karol loupa un battement. Il n’avait pas tant changé que ça, depuis. Toujours aussi blond. Il avait pris du muscle, même. Ca lui allait bien. Au vu du regard qu’il lui lançait, il l’avait reconnu. En un éclair, Max accourut, l’attrapa par le poignet, et l’entraîna loin, répétant son prénom. Sa main sur son poignet. C’en était presque iréel. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas approchée, touchée. Karo avait l’impression d’être dans un rêve. Il avait l’air de ne pas en croire ses yeux.  Et pourtant, ils se trouvaient el et bien tous les deux là, l’un en face de l’autre. [b]  « Qu'est-ce que tu fais là ?! »  Karo ne savait plus quoi répondre. Elle ouvrit la bouche, mais fut incapable de parler. Comment expliquer que vous-même, vous ne savez pas vraiment pourquoi vous êtes venue ? Enfin, si, mais que vouloir des explications, c’est bien vague. Une boule se forma dans la gorge, comme si elle allait pleurer. Non. Elle ne pouvait pas pleurer. Pas maintenant, pas devant lui. Hors de question. Elle baissa la tête, regardant ses pieds, puis la releva, et débita tout d’un seul coup. « - Je suis venue demander des explications.  T’as refusé de m’en donner la dernière fois, peut-être que là tu seras apte à m’en donner. » Mais quelle réponse pourrie ! Karolina eut envie de se frapper la tête contre le bitume pour se punir d’avoir dit quelque chose d’aussi nul !  A quoi s’attendait elle, aussi ? Elle n’avait jamais eu la moindre répartie. Enfin si. Deux jours après, parce qu’elle rumine toujours ses mauvaises réparties pendant une éternité. C’est généralement dans son lit, quarante huit heures plus tard, q’elle trouvait LA réplique parfaite. Sa main à couper que dans deux jours, elle trouverait quoi lui dire. Un peu trop tard, en effet. Pour le moment, elle s’était ridiculisée. Elle passait pour la fille accro, des années plus tard, elle était cette fille folle qui courrait après son ex toute s vie. Le genre psychopathe qui fait des poupées vaudous à l’effigie de ses rivales, et qui a un poster grandeur nature de son bien aimé. Bon, oui, Karo était peut-être encore accro à lui. Tout du moins, elle n’avait jamais pu réellement l’oublier. Elle comptait vraiment sur ces réponses pour y parvenir. Mais comment voulez vous qu’elle en obtienne avec des questions aussi insignifiantes ? Quelle imbécile… Elle n’aurait jamais du venir. Tout ce qu’elle avait gagné, c’était de le voir encore plus beau qu’avant, rien de mieux pour ne pas pouvoir l’oublier. Jamais, jamais, jamais elle n’aurait du partir. Incapable de trouver la force de reculer, elle préféra changer de sujet. « - Ils sont bizarres tes colocs, ils savent pas comment tu t’appelles ou quoi ? » Imbécile. Imbécileimbécileimbécile. C’était encore pire maintenant. Son faux air détendu était ridicule. Il devait la prendre pour une folle. Il devait surement se demander si elle n’était pas échappée d’un asile. C’aur ait été possible, après tout. Enfin bon, pour voyager de la Norvège à Seattle, il en fallait de la volonté. Elle murmura dans sa barbe, machinalement. « - Mon dieu mais qu’est ce que je fais ici… » Elle n’avait plus qu’à espérer que Max n’avait pas entendu sa dernière phrase., et qu’enchainer deux phrases aussi ridicules juste avant ne la feraitpas passer pour une détraquée mentale.

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Aleksander Jakobsen

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MessageSujet: Re: Do you remember me ? Alek.    Do you remember me ? Alek.  EmptyVen 8 Nov - 10:30

Is this love ?! Really love ?!. ft. Karolina & Aleksander Lorsque j’entendis sa voix, puis mon prénom, le vrai celui avec lequel on m’appelait depuis que j’étais né je savais que je n’avais pas pu halluciner. C’était forcément elle et je savais qu’avec son arrivé en ville, et mon futur changement de comportement j’allais devoir expliquer à mes colocataires mon passé. Période de ma vie que je n’avais pas envie de raconté, période que je voulais oublier à cause des conneries et des erreurs que j’avais pu faire. La plus grosse avait été de quitter la superbe rousse qui se trouvait sur le pas de ma porte. D’ailleurs il fallait que je trouve un moyen et que je réagisse avant que Thym ne la mette à la porte. Je n’avais rien trouvé de mieux que de l’attirer par le poignet à l’extérieur de la propriété afin d’être loin des yeux et des oreilles de mes colocataires. Une fois assez loin, je lâchai son poignet avant que ma main décide de caresser son poignet. Elle m’avait manqué, je ne pouvais pas le nier, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que par ma faute elle avait vécu des choses qu’aucune personne ne devrait vivre et je m’en voulais tellement pour ça, que je me demandais comment j’arrivais à me regarder dans une glace le matin. J’étais plus que nerveux de me trouver face à elle, ce n’était tellement pas prévu. Lorsque je réussi à sortir une phrase de mon esprit, je me trouvai encore plus ridicule que le soir ou je l’avais lâchement quitté. « Je suis venue demander des explications. T’as refusé de m’en donner la dernière fois, peut-être que là tu seras apte à m’en donner. » Je me sentir déglutir difficilement. Me dire qu’elle avait quitté la Norvège pour la ville de Seattle, tout ça pour me demander des explications, que je serai une nouvelle fois incapable de lui donner me mis mal à l’aise. Je ne me rappel plus la dernière fois ou j’avais été aussi mal à l’aise, mes mains trouvèrent toutes seules le chemin vers mes cheveux en passant dedans, signe de nervosité. Je ne savais pas quoi lui dire, la vérité, je ne le supporterais pas, un mensonge, je ne supporterais pas de la voir souffrir encore à cause des mots que j’avais prononcé. « Karo, je… je suis désolé, mais t’aurai pas du venir…  » Donnez moi un mur que je m’écrase la tête dessus.  Je suis pathétique ou bien ?! Je ne veux pas la faire souffrir mais je lui balance qu’elle n’aurait pas du faire douze heures de trajet et gaspiller son argent. Mon dieu, mais mon pauvre garçon se que tu peux être con. J’ai du me griller plus de neurones que prévu avec toutes les merde que je fume, que je bois ou que j’avale. «Enfin, ce n’est pas ce que je veux dire, enfin si, mais je suis content de te voir quand même !  » Bon, il est ou se mur ?! Dans la catégorie Débile du jour, je me nomme Alek le grand gagnant de la connerie. J’aurais voulu faire exprès d’être pathétique, je n’aurais jamais pu être aussi crédible qu’a l’heure actuelle. «Laisse tomber… » Finissais-je par lâcher avant de mettre mes mains dans les poches et laissant tomber mon regard sur mes pieds. L’herbe fraichement couper de la maison voisine attirant tout mon intention. J’aurais tellement voulu être clair, lui faire comprendre que j’avais changé que je n’avais rien a voir avec celui qu’elle connaissait, mais j’avais tellement envie de croire qu’elle était là parce qu’elle m’aimait toujours que je me sentais ridicule de ne pas trouvé les mots. « Ils sont bizarres tes colocs, ils ne savent pas comment tu t’appelles ou quoi ?! » Changement de direction, demi-tour immédiat. C’est un changement de direction auquel je ne m’attendais pas du tout.  «J’ai juste changé de prénom en arrivant ici parce que… » Parce que je ne voulais plus rien avoir qui pouvais me ramener à mon passé en Norvège. «Parce que je voulais m’américanisé et plus facilement m’intégrer !  » Vas-y ajoute un mensonge de plus à la liste que tu dresse depuis cinq ans. «&& Maintenant ils vont me poser un tas de question ! » J’avais parlé plus sèchement que prévu, et je m’en voulais d’avoir réagis de cette façon, après tout ce n’ait pas de sa faute, elle ne savait pas. « Mon dieu mais qu’est-ce que je fais ici » Je n’étais pas sûre d’avoir compris ce qu’elle venait de marmonner, et je ne pu m’empêcher de dire sans réfléchir « T’es venu sur un coup de tête ?! » Karolina m’avait toujours fait perdre mes moyens, mais j’avais réussi à le cacher jusqu'à se qu’elle revienne dans ma vie aujourd’hui. Je me sentais tellement ridicule que je ne voyais pas ce qu’il pouvait arriver pour que je finisse encore plus bas que terre.
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Karolina Kashiva

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MessageSujet: Re: Do you remember me ? Alek.    Do you remember me ? Alek.  EmptyLun 18 Nov - 18:24


Tout quitter pour retrouver un amour de jeunesse. Comment Karo aurait pu être certaine qu'il voulait la voir ? D'où sortait-elle cet espoir sans limites ? De son amour, peut-être. Elle parvenait, tout ce temps après, à croire que Max  l'aurait accueillie les bras grands ouverts, et aurait répondu à ses questions sans grimacer. Naïve un jour, naïve toujours. Elle se sentait tellement ridicule, à présent qu'elle était en face de lui. Ses cheveux ramenés en chignon parfaitement soigné lui paraissaient trop sophistiqués pour l'instant, sa robe et ses bottes étaient de trop, comme si elle avait voulu se faire belle pour leurs retrouvailles. Vous savez, ces réunions d'anciens élèves, où vous revenez au milieu de gens que vous avez haï, aimé, ou ignoré pendant quelques années. Tout ce que vous voulez, c'est faire bonne impression dans toute cette hypocrisie. Karo espérait que l'hypocrisie serait absente, et qu'il la trouverait belle. Lui était toujours aussi beau. Voire encore plus qu'avant. « Karo, je… je suis désolé, mais t’aurai pas du venir…  » La rouquine cru qu'elle allait tomber au sol, sous le choc. Si elle s'y était attendu, à ça... Elle aurait dû, pourtant. «Enfin, ce n’est pas ce que je veux dire, enfin si, mais je suis content de te voir quand même ! » Il s'embrouillait totalement. Elle aurait du venir, oui ou non ? Content de la voir. Tss. Foutaises. Karolina se retint de lever les yeux au ciel. Ce n'était que du baratin d'homme, ça. Qu'est ce que certains ne feraient pas pour éviter de voir pleurer une fille. Alors qu'un « Ouais ouais... » sortit difficilement de sa gorge coincée, il lui demande de laisser tomber. Karo sentit ses poings se serrer. Laisser tomber ? Tellement facile à dire, lorsqu'on est celui qui a laissé tombé l'autre. Si dur à faire lorsqu'on est celle qui a été abandonnée, lâchement laissée par l'autre. Sentant les larmes monter, elle changea juste de sujet. Alors l'explication était aussi simple. Il avait changé de nom. Pour s'américaniser. Pathétique, son excuse sentait tellement la fausse réponse que c'en était ridicule.

«&& Maintenant ils vont me poser un tas de question ! » A présent il s'énervait contre elle ? Génial. Ca en devenait comique. Le regard de Max fuyait tellement qu'elle ne pouvait soutenir son regard. Mais peut importe, elle regardait tout de même ce qu'il la laissait voir de lui. «Mais j'y peux rien moi ! Peut-être que si tu m'avais donné des nouvelles en CINQ ANS, j'aurais deviné ! Mais non ! Je ne suis au courant de rien ! Alors COMMENT, explique moi, s'il te plait, COMMENT j'aurais fait pour deviner ? Et puis zut, je m'en fiche, tes colocs c'est pas mes affaires, t'avais qu'à te débrouiller autrement si tu voulais éviter les questions. » Karo serra les poings. Tout le mal qu'elle avait accumulé ces dernières années se transformait encolère sous les mots de Maxim. Elle aurait tellement aimé pouvoir lui dire tout ce qu'elle pensait de lui. Mais est ce que tout se déroulerait bien, après tout ça ? « T’es venu sur un coup de tête ?! » Karo leva les yeux au ciel, et eut envie de lui coller des baffes. Il ne pouvait pas réfléchir, un instant ? Comme si elle était venue sans réfléchir ! Bon. D'accord, elle n'avait peut-être pas joué la carte responsable et mature pour le coup, et n'avait su écouter que son coeur, mais elle avait prévu le voyage. Elle tenta de se radoucir. Ne pas s'énerver, rester calme. Il n'en valait pas la peine. [i]« Ben non. T'as vraiment cru que je m'étais levée ce matin et que je me suis dit que j'allais me téléporter ici grâce aux trois euros que j'ai trouvé par terre hier soir, histoire de frapper à toutes les portes des Etats Unis pour voir si tu serais dans une maison au hasard. Logique, quoi ! » Elle avait envie de rire. Malgré toute la tension présente entre eux, elle voulait rire à nouveau avec lui de ses histoires bêtes. Cette complicité lui manquait tant. Mais il ne fallait pas se mentir, leur histoire était morte. Karolina n'avait absolument rien à faire là.

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