WHAT WOULD YOU DO WITHOUT ME ► Cela faisait bien une heure que j'entendais ma sœur s'affairer partout dans la maison. J'étais franchement en train de me demander ce qu'elle pouvait bien trafiquer, alors que je m'étais tranquillement installée telle une larve dans le canapé, un magazine dans les mains. C'est seulement quelques minutes plus tard que j'entendis quelqu'un descendre les escaliers. Elle venait peut-être enfin m'honorer de sa présence, avec un peu de chance. « Ju', tu fais quoi là ? » Il valait mieux que je demande, au moins je serais fixée, puisque je n'avais même pas pris la peine de me retourner. « Je sors, ça se voit pas ? » Bon, bah j'étais au courant maintenant. « Donc tu me fausses compagnie ce soir. T'aurais pu me prévenir avant, que je prévois un truc à faire. » C'est vrai quoi, elle avait la manie de prévenir à la dernière minute cette chieuse. « Tant pis, je vais aller squatter chez les mecs, et je vais leur apporter à bouffer, parce que je pourrais les retrouver en train de dépérir demain matin sinon. » C'était un fait, je me demandais souvent si ils mangeaient en mon absence. J'entendis Julianne rigoler à ma remarque, tandis que j'envoyais un message à Emrys. 'J'imagine que vous avez rien bouffé encore ?' Et sa réponse ne se fit pas attendre, il devait être pendu à son portable lui aussi. 'On a essayé, mais on n'a pas trouvé comment marchait le micro-ondes'. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire en lisant ça. Ces mecs ne sont vraiment pas croyables quand on y pense. A chaque fois, je pense qu'ils m'ont sorti la dernière connerie possible, mais ils font toujours mieux. Je décidais alors de me secouer un peu. Il était dix-neuf heures passées, ils n'étaient pas trop en retard après tout. J'allais passer prendre des menus MacDo, parce que j'avais pas franchement envie de cuisiner. Je souhaitais alors une bonne soirée à ma sœur, puis allais chercher les menus de ces messieurs et le mien accessoirement. Je vous assure que ça creuse de supporter des énergumènes pareils. Chose faîte, je me rendais directement chez eux. [...] Juste devant l'allée d'ailleurs, je croisais un matelas. C'est bizarre de croiser ce genre de présence à vrai dire, mais soit. Y'en avait encore un pour faire des siennes, rien de bien grave. Je tournais la poignée pour rentrer chez eux, et refermais derrière moi. « SERVICE A DOMICILE ! » m'exclamais-je, à peine entrée. Ils avaient bien intérêt à me sauter dessus pour me remercier parce que j'étais encore trop gentille là. Et puis, si ils pouvaient me débarrasser de tous ces sacs, ce ne serait pas de refus non plus. J'entendais gueuler à l'étage, me demandant encore ce qu'ils pouvaient bien être en train de foutre. C'est qu'ils se faisaient attendre en plus ces morveux. Je savais où allaient finir les menus moi, et ça ne leur plairait sûrement pas. Alors qu'ils commençaient à se rendre compte de ma présence, je décidais d'en savoir plus sur ce qu'il s'était passé dehors. « Juste comme ça, qui c'est qui dort dehors ce soir ? » les questionnais-je. Un matelas qui traîne à l'entrée, c'est à se poser des questions. Soit l'un deux avait débarrassé les chambres, soit c'était pour dormir à la belle étoile. Qui sait. Ils ne cesseraient jamais de me surprendre de toute façon.

C'est bôôôôôôôôôô la mûûûûûûre. ft. La bande de teubs trop canon, CàD TiTine, Emrys, P'tite Quenelle, Choucroute Méchée, Maël et un blond trop canon, c'est moi ça (a)  Certains matins, je me demandais vraiment comment je supportais mes colocataires. Mais cette question s’envolais aussi vite qu’elle n’était arrivé, car la réponse était simple : j’étais pareil ! J’étais sans doute le plus réservé de la bande, celui dont les autres ne connaissait pas le passé, mais ça ne les gênais pas plus que ça, et c’est bien pour ça que j’étais si proche d’eux. Même si proche n’était pas vraiment le mot. Ce matin là, je m’étais réveillé sous les cris de Thym et Raphaël, c’est toujours eux les premiers réveillé, et ils se jouaient d’un malin plaisir à réveillé les trois restants, Emrys, Maël, et moi. Comme si c’était leurs petits plaisirs personnels. Après avoir passé mon temps à ronchonner comme à mon habitude, j’étais prêt avec les deux autres à me venger. « Si, c’est une excellente idée ! » Avait alors lancé Maël. « Mais ça va jamais passé par la fenêtre ! » Mettais-je alors empressé de répondre. « Y’as qu’un moyen de savoir c’est d’essayer. » Emrys avait conclut ce débat ainsi, et je me retrouvais à essayer de faire passé le matelas du mouton de la bande par la fenêtre. Mais un matelas de 180 à faire passer dans une fenêtre de 170 ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple. « Putain ! On m’explique pourquoi un célibataire à un aussi grand matelas ?! Personne d’autre que lui ne s’en sert ! » J’étais simplement en train de forcer comme un dératé sur ce fichu matelas pour le faire passé. « Pousse un grand coup, on s’en fout, c’est le matelas de Rapha de toute façon. » Si c’est la meilleure façon qu’a trouvé Maël pour me déculpabilisé, ça fonctionna, le matelas s’écrasa dans l’herbe dans un bruit sourd. Maël n’avais pas perdu une seconde pour demander à passer en premier, chose que je lui interdisais. Merde, après tout, c’est moi qui ai fait tout le boulot, c’est à moi de voler en premier. C’est une vraie petite princesse quand il s’y met des fois. Une fois sur le rebord, je me suis dit qu’en faite j’aurais du le laisser passer, si je m’écrase mal, je risque d’avoir très mal. C’est haut quand même. J’attendais le décompte, pourquoi ?! Je ne sais pas trop. « Hore ! Bouge ton cul Em’ je n’ai pas que … » En me retournant il était en train d’envoyé un message « J’y crois pas ! » Lâchais-je simplement. « Bon Alek t’es prêt ?! » Ce n’est pas trop tôt… « Ca fait au moins une demi-heure que je suis prêt ! » Emrys lança le décompte et « I believe i caaaaan fl… » POUF Je me mis sur le dos afin de regarder mes deux colocataires me regarder de la chambre et c’est mort de rire que je levai les deux pouces afin de leur montrer que j’étais en pleine forme.
J’étais à peine arrivé à l’étage pour voir Maël s’écraser que « SERVICE A DOMICILE » Cette voix c’est celle de Justine, je la reconnais entre mille la voix de ma meilleure amie. Enfin chacun d’entre nous se regardèrent histoire de savoir pourquoi elle était là, enfin dans les yeux des deux autres crétins, il se demandait surtout « C’est peut-être Raphaël qui s’est coincé la bananasplit dans la braguette. » Je levai les yeux au ciel, Maël était du même avis que moi « Ou alors… c’est Justine ! » A peine il eu le temps de finir ça phrase que la voix du bouclé raisonna dans le salon « Oh Justiiiiiiiiine, qu’est-ce que tu fais là ?! » Je secouai la tête dépité avant de joindre mon rire à ceux de mes deux compères. Mon Dieu, il est incorrigible celui là. Il n’en rate pas une seule. Je vais finir par envoyé un message à Justine de la part de Baptiste si sa continue leur manège, je vais avoir le tournis à la fin ! Emrys nous laissa tombé pour allé accueillir la blonde de la bande. Maël et moi étions restés dans la chambre, Maël le cul en arrière pour tenir dans l’entrée de la fenêtre. « Bon tu saute ou tu attend le déluge ?! » Demandais-je simplement « J’attends Emrys ! » Un vrai couple ses deux là, je vais les marier un jour tiens ! « Saute ou je te pousse ! » Ce dernier ne me croyait pas. Bon il avait gagné, je calculai la distance pour le pousser « Trois, deux un… » Alors que je m’apprêtais à le pousser il lâcha un « Ok OK ! Je saute » && deux seconde plus tard, j’entendais son cri et PAAF. Coller au rebord je vis Maël mort de rire sur le matelas, et moi par la même occasion, son petit cri de fille m’avais littéralement tué. Je rejoignis alors le salon mort de rire, incapable de dire le moindre mot. Maël rentrait dans la villa, et Simon nous regardait interdit avec Justine à côté. Une fois calmé je réussi à descendre les escaliers et dire « Tiiiiine ! Qu’es-ce que tu fais la ?! » Mais lorsque le rire de Maël repris, je ne pus m’empêcher de repartir dans un fou rire. Voler ça rend bizarre je crois !

J'avais passé la journée vissé à ma manette et à mon portable. Des fois, ça faisait grave du bien de geeker toute une journée, de ne rien faire, de ne penser à rien d'autre qu'aux zombies que j'étais en train d'exterminer. Les yeux rivés sur la TV, je mettais constamment le jeu en pause pour pouvoir répondre aux sms que j'envoyais à mon frère qui se trouvais dans la pièce d'à côté, mais on avait juste la flemme de communiquer oralement vous voyez. Bref, j'étais trop absorbé par tous les écrans autour de moi pour prêter plus d'attention à tout ce bordel dans les pièces d'à côté. A l'étage, j'entendais les mecs gueuler et rires comme les gros benêts qu'ils étaient. En théorie, il n'y avait rien d'inquiétant à ça. Disons que j'avais plutôt l'habitude de les voir trouver des nouvelles conneries à faire toutes plus improbables les unes que les autres, et pour ainsi dire je contribuais souvent à la baisse constante de l'âge mental dans cette colocation. Mais bon, on était comme ça. C'est alors que Tim me rejoint. J'sais pas ce qu'ils font là-haut mais ça m'a pas l'air très net du tout... Je pouffais de rire. C'étais clairement pas net, surtout lorsqu'on connaissait les concernés. C'est clair. j'espère juste qu'ils sont pas en train de démolir toute ma chambre sinon ça va mal se passer... Je ne savais d'où venaient tous ces bruits étranges et je ne préférais pas savoir. Seulement j'avais cet étrange pressentiment que ça allait encore être pour ma pomme. Tout d'un coup, entre deux prise de kung fu avec divers morts-vivants, j'entendis un gros hurlement signé Alek. Je m'apprêtais à me lever avant d'entendre ses rires se mêler à ceux de Maël et Emrys. Ok, ces mecs étaient cons. Mais je les aimais. Quelques temps plus tard, la voix de notre Justine officielle retentit dans toute la maison. SERVICE A DOMICILE ! Comme une réponse pratiquement instantanée, la voix de ma fleur bleue de jumeau s'éleva à son tour. Oh, Justiiiiiiine, qu’est-ce que tu fais là ? Je me retenais d'éclater de rire. Il était pas croyable celui-là. En entendant ses pas d'éléphant descendre des escaliers j'imaginais déjà Justine se faire sauter au coup par le mouton n°2. Baptiste fut rapidement - ou pas - suivit d'Emrys, Alek et Maël. Du moins c'est ce que je pensais car en allant les rejoindre je vis que Maël et Alek manquaient à l'appel. Et cela jusqu'à ce que je découvre un Maël volant s'aplatir sur le sol à côté du salon, complètement hilare. Il vint alors nous rejoindre avec Alek qui descendit lui aussi des escaliers, tous les deux morts de rire. J'avais un air blasé même si intérieurement je ne me lasserais jamais de leur stupidité. Puis Titine eut la présence d'esprit de poser LA question qui tue, parce que vous voyez moi aussi je me demandais le pourquoi du comment... Juste comme ça, qui c'est qui dort dehors ce soir ? Ah ? En y regardant de plus prêt je vis que Maël avait atterrit quelques instants plus tôt sur un matelas. Eh mais ce serait pas... Ah, ça… c’est le matelas à Raphaël. Evidemment... Vous avez pas trouvé mieux que mon matelas, répliquais-je, faussement agacé. J'arrivais jamais à leur en vouloir à eux ça en devenait insupportable. Je levais les yeux au ciel. Bon, je trouverais bien un moyen de dormir d'ici tout à l'heure... En attendant, j'allais saluer Justine, parce que voilà je l'avais pas encore fait et puis bon, elle était un peu comme notre sixième meilleur pote. Tu vas bien Titine sinon ? Mon regard dériva alors sur ce qu'elle tenait dans les mains. Mon ventre se mis aussitôt à émettre des sons étranges et alarmants. T'es passée au McDo ? Question purement rhétorique et inutile, mais je voulais que cette idée se grave dans mon esprit. On allait pouvoir manger quelque chose de bon et éviter le jeun dû au gros fail de tout à l'heure avec le micro-onde ! J'étais un homme heureux. Un homme qui allait dormir par terre mais un homme heureux.

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