Leïla Parks
☆ DATE D’ARRIVÉE : 28/10/2013
☆ MESSAGES : 40
☆ AVATAR : Cora Keegan
☆ CRÉDITS : Mystique
☆ PSEUDO : WLKN
| Sujet: (f/libre) daisy lowe Jeu 31 Oct - 4:41 | |
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alice monaghan True friends stab you in the front (c) crédit ~ /ghstys.tumblr.com ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
prénom nom ~ alice ou laurel monaghan. date et lieu de naissance ~ au choix. statut civique ~ au choix, mais si elle est en couple, alors c'est pas l'Amour avec un grand A avec des bisounours roses. statut familial ~ je la vois bien avec un ou deux frères, histoire de la rendre capable de dominer sur les mâles. métier/études ~ au choix, un truc qui a du caractère. groupe ~ unrocks. avatar ~ daisy lowe. négociabilité ~ peu, mais vous pouvez essayer. ☆ we all got stories to tell. Je la vois bien avoir du se démener pour s'affirmer, venant d'une famille où l'on naît bâtards et on le reste, normalement. Elle s'en sort tant bien que mal, trop orgueilleuse pour se laisser couler et bien trop soucieuse de faire chier le monde entier de ne pas l'avoir eu facile. Rien de trop dramatique - elle est déjà du genre à faire une tempête dans un verre d'eau - mais un truc qui sonne, frappe, qui foutrait la gerbe à des gens qui n'ont rien vécus. Avec un culot pas possible, elle se démerde pour se faire remarquer et bien faire les choses, la plupart du temps.
Elle pourrait très bien dealer, ou encore être un intermédiaire entre des putes et leurs macs. D'un autre côté, un truc respectable pourrait être sa vengeance sur son ascendance paumée : secrétaire pour le poste de police, intervenante sociale, serveuse dans un restaurant pour gens friqués, etc.
C'est assez libre, je me permets de croire que ne m'appartient que le lien entre Alice et Leïla et que le joueur est en droit d'interpréter sa version du personnage. J'ai envie que ce soit difficile, un truc bipolaire, tantôt câline à en être à deux doigts de s'envoyer en l'air - quitte à faire mine de, histoire de chauffer des mecs pour foutre le camp ensuite - puis d'en venir aux coups, si la défonce les met trop sur les nerfs. Voilà pour ma part ☆ you just link us to death.
- Spoiler:
Assise sur le comptoir de ce magasin de vinyles, je regarde à gauche, à droite. Les comprimés tardent à agir, et pourtant on lève le camp pour le rave dans moins d'une heure « Lane, file-moi la vodka, ton ecstasy c'est de la merde ». Il se défend comme il peut, mais me tend quand même la putain de bouteille. Je m'allonge, fais descendre une rasade de malade tant que ça passe. Bon, je finis par m'étouffer et manque gerber, mais je sens le liquide dissipé une chaleur le long de mon oesophage. J'en souris, je sais ce que ça signifie, je focus assez sur la sensation que je devine aisément que ça s'en vient. Enfin, putain, c'était le temps. Je me relève tant bien que mal, un sourire vague s'affichant sur mes lèvres, illuminant mon visage en même temps que mes pupilles deviennent minuscules. Ça commence, ça engourdit chacun de mes membres, comme si quelqu'un les écrasait un par un, laissant des fourmillements prendre possession de ceux-ci. Je me sens lourde, assommée par le mélange, plus que confortable comme ça. Je passe la main dans mes cheveux, il semble que ça prend une éternité de m'y rendre. La statique me fait sursauter pour mieux éclater de rire. Ça y est, je trip pour de bon, et c'est le pied. Une main trop douce pour être celle d'un mec se balade sur ma cuisse dénudée, et je ferme les yeux en posant ma tête sur son épaule, agrippant sa main dans la mienne pour faire courir mes phalanges sur les lignes dans sa paume « Ça va être terrible, t'sais ». Alice, elle sourit, de ce même sourire qui vient faire perler mes dents. Alice et Leïla, c'est l'incontournable dans le coin. Alice sans Leïla, c'est rien, comme moi sans elle. On ne se supporte que lorsqu'on s'enfile des cachets, mais là, maintenant, on est en foutus symbioses. Elle attire un mec pour s'installer à califourchon sur son dos, sa main quittant les miennes pour me faire signe de la suivre. Un copain se propose d'emblée pour une promenade sur son dos, et je me sens style princesse sur une licorne. Hallucinée, très certainement délirante, mais capable de tout et n'importe quoi. Comme d'habitude. Mon corps s'articule de lui-même, venant entourer ses épaules de mes bras et sentir ses paumes brûlantes sur ma chair fraîche. Je sursaute, entend Alice crier et la poursuit, sur ma monture doté de brunes bouclettes qui sentent le tabac froid et le shit. Ici, maintenant, tout de suite, je me sens chez moi. Je me sens moi-même, et c'est le putain de pied.
En clair, on peut dire qu'elles se complètent, indissociables l'une de l'autre. Elles s'aiment à se détester bien souvent, s'insultant avec le répertoire des putes des bas fonds. Elles se font du mal l'une l'autre, et adore ça, terminant souvent les jambes entremêlées complètement patraque au petit matin. Ce n'est pas sain, loin de là, fusionnel à en crever, mais ne se supportant pas la moitié du temps. Elles ne peuvent être ensemble, mais il est impensable de les séparer. Leïla fait ressortir les pires facettes d'Alice, alors qu'Alice a ce tempérament qui pousse Leïla à se détruire davantage. Elles ne s'apportent rien de bon, pourtant inséparables. |
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